Appel à candidatures pour le recrutement d'un comptable
Fête Nationale de la République du Congo
Célébration de la journée Internationale de la Femme Africaine 2023
Professeur Alain Maxime MOUANGA : Vice-président du bureau exécutif de l'Association des médecins du Congo
Coopération Allemagne-Afrique : Soirée Parlementaire au parlement de la républqiue fédérale d'Allemagne (Bundestag)
Journée de la Renaissance Scientifique Africaine 2023
Après le Premier Congrès des Hommes de Science en Afrique tenu à Brazzaville du 25 au 30 juin 1987, l’ex-Organisation de l’Unité Africaine (OUA) dans sa résolution 1121, a invité les États membres à célébrer le 30 juin de chaque année la Journée de la Renaissance Scientifique de l’Afrique. En cette occasion, des conférences sur la science et la technologie, des visites de centres et institutions de recherche, des expositions et des concours scientifiques sont organisés.
L’objectif recherché par les Hommes de science de l’Afrique, était (mais toujours d’actualité) de mobiliser la communauté scientifique africaine pour sa participation active au développement de l’Afrique.
Cependant, le développement de l'Afrique par les Hommes de science ne sera effectif qu'avec l'augmentation de la masse critique des scientifiques sur le continent.
Promouvoir la science en Afrique centrale
Depuis 2009, La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale coordonne le réseau d'Afrique Centrale pour la recherche clinique (CANTAM, www.cantam.org) qui comprend des institutions en république démocratique du Congo (Université de Kinshasa), au Cameroun (Université Yaoundé 1 (UY1), Université de BUEA (UB), Centre de Recherche sur les Filarioses et autres Maladies Tropicales (CRFIMT)), au Gabon (Centre de Recherches Médicales de Franceville (CIRMF), Faculté de médecine université des sciences de la santé (USSA), Centre de Recherches Médicales de Lambaréné (CERMEL)), et en Zambie (Herpez Limited (UNZA-UCLMS)).
Au cours de la période précédente (2009-2019), le réseau CANTAM a conduit 28 ateliers de formation et a publié plus d'une soixantaine d'articles originaux. Beaucoup d'entre eux impliquent plusieurs auteurs représentant des institutions partenaires du consortium CANTAM, ce qui démontre des collaborations dynamiques. Ces publications comprennent des revues à comité de lecture à fort facteur d'impact (par exemple The Lancet, Science, Nature) qui reflètent la qualité de la recherche et de la formation conduite. Sur l'ensemble des publications à ce jour, 54 % provenaient des doctorants en tant que premiers auteurs. Les publications couvrent un large éventail de sujets, notamment la tuberculose, le paludisme, le VIH/sida, l'éthique et le renforcement/développement des capacités de recherche en santé. En outre, CANTAM collabore avec le consortium PANDORA-ID-NET One-Human-Animal-Health financé par l'EDCTP (https://www.pandora-id.net/) en alignant la recherche et le développement des capacités avec un effet multiplicateur. La dimension genre est très importante dans le réseau CANTAM et sur 17 doctorants formés récemment, 8 sont des femmes.
Le réseau CANTAM collabore avec des partenaires en Europe, aux Etats-Unis et en Asie.
Au regard de la faible implication des scientifiques d'Afrique Centrale et de la nécessité d'accroitre la masse critique de chercheurs, avec le soutien de la Fondation BAYER la FCRM organise la première édition sous régionale des bourses "Femmes et Sciences" pour les doctorantes et les femmes scientifiques en Afrique Centrale.
Appel à candidatures bourses régionales "Femmes et Sciences" 2023 -2024
CONTEXTE DU PROGRAMME DES BOURSES
Les femmes scientifiques ont un rôle essentiel à jouer dans le développement de l'Afrique, notamment en ce qui concerne l'égalité des sexes, l'un des 17 objectifs de développement durable (ODD 5). En 2023, les femmes sont toujours sous-représentées dans les disciplines scientifiques et elles ne peuvent donc pas réaliser leur potentiel et contribuer efficacement à relever les défis du développement. Des données récentes de l'UNESCO indiquent que seuls 28 % des chercheurs employés dans la recherche et le développement (R&D) au niveau mondial sont des femmes. Ce pourcentage varie d'une région à l'autre.
La sous-représentation des femmes dans les sciences en Afrique subsaharienne
Des facteurs politiques, institutionnels et individuels contribuent à cette grave sous-représentation dans les sciences. Bien que de nombreux pays d'Afrique subsaharienne aient adopté des politiques en matière de science, de technologie et d'innovation (ST&I), dont certaines comportent des objectifs liés au genre visant à promouvoir la participation des femmes dans les sciences, ces politiques sont rarement mises en œuvre.
Cependant, les préjugés et les stéréotypes sexistes persistent dans ces institutions, créant un environnement de travail souvent difficile pour les femmes scientifiques. En outre, l'absence nationale de programmes encourageant spécifiquement les femmes dans les sciences, associée à une carrière mal définie et à l'absence de programmes de tutorat au sein des institutions pour apporter un soutien professionnel, tend à rendre difficile l'attraction et la rétention des femmes scientifiques.
Promouvoir la participation des femmes à la science en Afrique centrale
L'Afrique centrale est connue pour être peu dynamique en matière de recherche scientifique en général, y compris dans le domaine de la santé. En témoigne le peu de subventions nationales et internationales obtenues pour ses activités et le faible nombre de publications dans des revues à comité de lecture par rapport à d'autres régions d'Afrique.
Depuis 2014, la FCRM a mis en œuvre le programme Femmes et Sciences, « faire de la recherche une ambition féminine », qui consiste à conduire des activités de sensibilisation en milieu scolaire, des campagnes d’affichage grand public, l’attribution de bourses pour les étudiantes en Master 1 et 2 et du prix d’encouragement pour la femme scientifique congolaise.
Cette année, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale en collaboration avec la Fondation Bayer (Allemagne) organisent la première édition sous régionale (Cameroun, Gabon, République démocratique du Congo, Tchad, République du Congo, Guinée équatoriale, République centrafricaine) des bourses "Femmes et Sciences" pour les doctorantes et les femmes et mères scientifiques.
CRITÈRES DE SÉLECTION
- DOCTORANTES
- Attestation d’inscription en année de doctorat dans une Université d’Afrique Centrale
- Projet de thèse
- Lettre de recommandation du directeur de thèse
- Photocopie de la carte nationale d’identité ou toutes autres pièces justificatives de la nationalité
- Photo d’identité
- MÈRE & SCIENTIFIQUE
Cette allocation est destinée à encourager les femmes scientifiques mère d'au moins un enfant à poursuivre leur engagement dans les sciences.
- CV détaillé
- Copie du doctorat
- Lettre de recommandation
- Trois dernières publications
- Résumé du projet de recherche
- Une copie légalisée de l’acte de naissance de l’enfant ou des enfants
- Photocopie de la carte nationale d’identité ou toutes autres pièces justificatives de la nationalité
- Photo d’identité
La bourse consiste en une allocation d’une somme de 900.000 FCFA (1.500 $) pour les doctorantes et une somme de 500.000 FCFA (1.000 $) pour les mères et scientifiques.
Nous encourageons les candidates à soumettre leur candidature à : info@fcrm-congo.com
Avant le 30 septembre 2023 à minuit.
NB : Les candidatures incomplètes ne seront pas prises en considération.
Interview de Chastel MFOUTOU MAPANGUY accordé au Journal "LA SEMAINE AFRICAINE"
Sensibilisation des élèves du lycée de Mafouta sur le paludisme
Faisant suite au premier épisode de la vulgarisation des résultats de la recherche, campagne dénommée "Les jeunes Congolais parlent de la Science" qui s'est déroulé dans ce lycée, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale a effectué une deuxième descente dans cet établissement dans le but d'éduquer les élèves (niveau Terminal) sur les méthodes de prévention et de traitement du paludisme. Cette rencontre a eu lieu ce mardi 13 juin 2023.
Après un échange durant lequel les dangers du paludisme et le rôle de la science dans la lutte contre cette maladie ont été rappelés aux élèves, les chercheurs de la FCRM (Docteur Jean-Claude DJONTU (immunologiste), les doctorants Dollon MBAMA (entomologiste) et Marcel Tapsou BAÏNA (épidémiologiste) ont présenté les méthodes de diagnostic de l'infection par la microscopie et par les tests de diagnostic rapide. Les élèves ont eu le plaisir de s'exercer à l'utilisation de ces deux techniques. En effet, rien ne remplace la pratique !
Cette sensibilisation qui intervient en prélude du baccalauréat général, session de juin 2023, est une occasion donnée à ces élèves pour mieux choisir leur future orientation après l'obtention de ce sésame qui ouvre les portes du monde universitaire. Il est important de rappeler que la République du Congo a besoin de plus de scientifiques et dans toutes les filières.