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La nomination de la Professeure Francine Ntoumi en tant qu'ambassadrice nationale de l’UNICEF en République du Congo, annoncée à Brazzaville le 17 juillet 2024, marque un moment historique de collaboration entre l'organisation mondiale et le pays. Cette décision reflète une tradition durable où des personnalités éminentes s'engagent à soutenir les droits des enfants à travers le monde.

La Professeure Francine Ntoumi, renommée pour ses contributions en biologie moléculaire et sa lutte contre le paludisme, a fondé en 2008 la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale. Elle a également été la première femme africaine à diriger le secrétariat de l'Initiative Multilatérale sur le Paludisme, recevant de nombreux prix prestigieux pour ses réalisations scientifiques.

Lors de la cérémonie, Dr Chantal Umutoni, Représentante de l’UNICEF en République du Congo, a exprimé sa fierté d'accueillir la Professeure Ntoumi dans son nouveau rôle. Elle a souligné l'importance de son engagement pour l'éducation, la santé et la protection des enfants et des jeunes congolais. La nomination de la Professeure Ntoumi revêt une signification particulière pour les femmes et les jeunes filles du Congo, inspirant les futures générations à poursuivre des carrières scientifiques grâce à des initiatives comme le projet « Femmes &Sciences ».

En acceptant ce rôle, la Professeure Ntoumi s'est engagée à intensifier les efforts pour défendre les droits des enfants, en mettant un accent particulier sur les besoins spécifiques des filles, souvent vulnérables dans divers contextes culturels. Elle concentrera ses efforts sur l'amélioration de l'accès à une éducation de qualité, le soutien aux adolescentes pendant leurs cycles menstruels, la lutte contre les violences et la promotion de la santé maternelle et infantile.

L’UNICEF a salué cette nomination comme un renforcement significatif de sa mission en République du Congo. La Professeure Francine Ntoumi apportera une contribution essentielle à la réalisation des droits de l’enfant, en partenariat avec les autorités congolaises et les organisations internationales, pour assurer un avenir plus juste et plus prometteur aux enfants du pays.

 

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) informe sa communauté que sa présidente, Pr Francine NTOUMI et son équipe, ont été reçus en audience par le président du Sénat, le vénérable Pierre Ngolo, ce jeudi 11 juillet 2024. Cette rencontre, qui revêt une grande importance pour la FCRM, avait deux principaux objectifs : présenter les activités et les réalisations de la FCRM et solliciter le soutien du Sénat pour la reconnaissance de la FCRM comme structure d’utilité publique.

Lors de cette audience, nous avons pu exposer nos nombreuses réalisations. À ce jour, la FCRM a formé plus de 40 étudiants au niveau Master et 20 au niveau doctoral, dont beaucoup sont actuellement recrutés au sein des structures de l’enseignement supérieur. En outre, nous avons organisé des ateliers de formation pour plus de 1800personnels de santé. Ces accomplissements témoignent de notre engagement et de notre contribution significative à la santé publique et à la recherche médicale en République du Congo.

La reconnaissance de la FCRM comme structure d’utilité publique par le Sénat serait une avancée majeure pour notre organisation. Elle nous permettrait de développer davantage d’initiatives cruciales pour la santé publique et de renforcer notre capacité à former les futurs professionnels de santé et chercheurs du pays. Nous sommes convaincus que cette reconnaissance officielle nous aidera à jouer un rôle encore plus essentiel dans le développement de la formation et de la recherche médicale en République du Congo.

La FCRM réaffirme son engagement à poursuivre ses efforts pour améliorer la santé publique et promouvoir la recherche médicale dans notre cher et beau pays. La FCRM est déterminée à continuer à travailler en étroite collaboration avec les institutions nationales et internationales pour atteindre ces objectifs ambitieux. C’est avec fierté et détermination que nous continuerons à apporter notre modeste contribution au développement de la République du Congo.

 

Aujourd'hui, nous célébrons la journée de la renaissance scientifique de l'Afrique, un moment dédié à la réflexion sur l'émergence, la résilience et l'innovation au sein du continent africain. Cette journée permet de rappeler les contributions exceptionnelles des scientifiques, des ingénieurs et des producteurs de savoirs endogènes qui ont enrichi la connaissance universelle.

De l'antiquité à nos jours, l'Afrique a été le berceau de grandes civilisations, de découvertes médicales, technologiques et philosophiques qui ont façonné le cours de l'humanité. Aujourd'hui, nous célébrons non seulement l'héritage riche et diversifié de l'Afrique en sciences, mais aussi son potentiel continu à innover, à découvrir et à transformer en cette ère de l'intelligence artificielle.

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) joue un rôle crucial dans cette renaissance scientifique en république du Congo en soutenant la recherche médicale et scientifique, en promouvant l'éducation et en facilitant la collaboration entre les chercheurs africains et internationaux.

Le 27 juin dernier, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) a eu l'honneur de recevoir les représentants de la société Inovie Africa RDC, la filiale congolaise du groupe Inovie. Ce groupe est le deuxième acteur majeur du diagnostic médical en France, reconnu pour son expertise en biologie médicale et en anatomopathologie. La visite d'Inovie Africa RDC au Centre de Recherche sur les Maladies Infectieuses de la FCRM avait pour but de mieux comprendre les activités de la FCRM et de découvrir ses installations.

Le lendemain, une réunion scientifique ayant pour objectifs de présenter les compétences et les domaines d'expertise du groupe Inovie, d'explorer les possibilités de partenariat avec les structures de la république du Congo, s ’est tenue à l'hôtel Radisson de Brazzaville.

Le 22 juin 2024, à la Maison russe (anciennement ambassade de Russie) à Brazzaville, la GMFK (Gesellschaftfür Medizinische Forschung in der Republik Kongo)* a participé au gala de clôture organisé par la Health Community Association. Cet événement a marqué la conclusion d'une vaste campagne de sensibilisation sur la drépanocytose, lancée le 2 mai 2024.

Les activités incluaient des discussions interactives sur les défis et les solutions dans la lutte contre la drépanocytose à travers une table ronde, des performances artistiques inspirantes pour sensibiliser par la poésie via le slam, des témoignages émouvants de personnes touchées par cette maladie génétique, des pièces de théâtre mettant en scène des situations liées à la drépanocytose pour une meilleure compréhension, des plaidoiries passionnées en faveur de meilleures politiques de santé publique, ainsi que divers divertissements pour clôturer l'événement sur une note positive.

La participation de la GMFK à cet événement reflète son engagement continu envers la santé publique et la recherche biomédicale, en particulier dans les pays à faible revenu. La mission de la GMFK est d'identifier les besoins des partenaires africains et de les communiquer aux parties prenantes intéressées en Allemagne pour un impact efficace, de soutenir la recherche biomédicale conduite dans ces pays tout en renforçant les ressources humaines et tout particulièrement la jeunesse. En participant à cet événement, la GMFK a renforcé ses liens avec la Health Community Association et d'autres acteurs locaux, tout en soulignant l'importance de la sensibilisation et de l'engagement communautaire dans la lutte contre la drépanocytose.

*La GMFK est l’un des partenaires privilégiés de la FCRM en Allemagne.

Le 11 juin 2024, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale a doté les athlètes de la Fédération Congolaise de Natation de nouveaux équipements de haute qualité conçus pour optimiser les performances et réduire les obstacles auxquels les athlètes peuvent être confrontés. Cette initiative vise à booster leur motivation alors qu’ils se préparent à représenter le Congo aux Jeux Olympiques de Paris 2024. En leur fournissant ces ressources de pointe, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale entend encourager et inspirer nos nageurs, leur offrant non seulement des outils indispensables pour la compétition, mais aussi un souffle confiant.

Voir plus (https://x.com/FCRM76255905/status/1800918631305621585)

Ce geste incarne un espoir et une positivité renouvelés, démontrant que les efforts des athlètes sont valorisés et soutenus à tous les niveaux. La FCRM souhaite qu'en bénéficiant de ces nouveaux équipements, les nageurs puissent s'entraîner dans des conditions optimales, renforçant ainsi leur confiance et leur estime de soi.

Nous invitons toutes les parties prenantes, supporters et la communauté sportive à se joindre à cette action. Ensemble, inspirons nos athlètes à viser l'excellence, en cultivant un esprit de confiance et de positivité. Soutenons-les pour qu'ils portent fièrement les couleurs de la république du Congo à Paris 2024, avec la détermination de se hisser au sommet de la scène olympique. Unissons nos forces pour un Congo triomphant et victorieux aux Jeux Olympiques !

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) a pris une part active à la Conférence sur les Enjeux et Défis de la Lutte Contre le Paludisme, organisée récemment par l'association des médecins du Congo. Cet événement a été une tribune pour discuter des stratégies visant à éradiquer le paludisme, un fléau persistant au Congo. 

La conférence a réuni une assemblée avec diverses expertises allant des professionnels de la santé aux chercheurs, en passant par les étudiants en santé publique et les représentants de la société civile. Cette conférence a permis d'évaluer les progrès réalisés dans la lutte contre le paludisme en république du Congo, tout en mettant en lumière les défis persistants qui entravent l'élimination de cette maladie.

Le Dr. Antoine Loussambou, Directeur du Programme National de Lutte Contre le Paludisme en république du Congo, a donné un aperçu détaillé de la situation actuelle du paludisme dans le pays, soulignant l'urgence d'intensifier les efforts de contrôle en utilisant au mieux les outils disponibles. 

Dans son intervention, la Professeure Ntoumi a plaidé en faveur d'une approche holistique de la lutte contre le paludisme, soulignant l'importance de mobiliser tous les acteurs de la société. Elle a mis en avant le concept d'Une Seule Santé », soulignant que la solution ne réside pas seulement dans le domaine médical, mais également dans une approche multidisciplinaire impliquant des partenariats avec divers secteurs et sans oublier la communauté.

La Professeure Ntoumi a également souligné l'importance de l'adaptabilité des interventions aux réalités locales et aux besoins spécifiques des communautés congolaises. Elle a mis en avant le rôle crucial de la recherche et de l'innovation dans le développement de stratégies efficaces de lutte contre le paludisme adaptées au contexte local.

Les débats ont été nourris de suggestions et remarques toutes constructives qui ont été bien enregistrées par le Directeur du Programme National de Lutte contre Paludisme (PNLP). La FCRM a réaffirmé son engagement a œuvrer aux côtés du PNLP.

Le Centre de Recherche sur les Maladies Infectieuses (CeRMI) de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) à Brazzaville a eu le plaisir d'accueillir récemment une délégation de l'INOHA (Institut One Health pour l’Afrique) de l'Université de Kinshasa. Cette visite, faisant suite au colloque international « One Health » tenu à Kinshasa du 28 au 30 mai 2024.

La délégation, composée de la Professeure Tania Bishola Tshitenge et du Professeur Dav. M. Ebengo, a visité les locaux puis a participé à une réunion scientifique au cours de laquelle ils ont présenté leurs derniers travaux.

La Professeure Tania Bishola Tshitenge a ouvert la session avec un exposé intitulé "Le rôle des protéines de liaison à l'ARN dans la régulation de l'expression des gènes chez Trypanosoma brucei : cibles futures pour le développement de médicaments".Ses recherches ont abordé des questions cruciales telles que le rôle de l'UTR3' de l'ARNm de RBP10 dans l'expression spécifique de ce gène, la nécessité de motifs spécifiques dans l'UTR 3' pour sa régulation, les protéines régulant cette expression chez Trypanosoma brucei, ainsi que les mécanismes d'action impliqués.

Le Professeur Dav. M. Ebengo a ensuite fait une présentation sur "Les applications de la télédétection et de la modélisation spatiale dans l’approche One Health". Il a mis en lumière les opportunités offertes par ces technologies pour la surveillance de la santé humaine, animale et environnementale, le développement d'outils de détection précoce en santé numérique, et l'importance de fédérer différents experts dans le cadre de l'approche One Health.

Après ces exposés enrichissants, la délégation a exploré avec les équipes de la FCRM les thèmes de possible collaboration ainsi que les besoins en formation. Cette visite avait pour but de renforcer les liens entre l'université de Kinshasa et la FCRM. L'université de Kinshasa étant partenaire du réseau CANTAM (Central Africa Clinical research Network) coordoné par la FCRM.

Du 28 au 30 mai 2024, l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) de Kinshasa a accueilli le premier colloque international One Health dans la région Afrique Centrale. Cet événement a marqué le 10ème anniversaire du Master d’Écologie des Maladies infectieuses, Aléas naturels et Gestion des Risques (ECOM-ALGER) de l’université de Kinshasa, et a également contribué à officialiser l’existence de l’Institut One Health pour l’Afrique (INOHA) à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.

Lors du premier jour des travaux du Colloque international One Health à Kinshasa, la Professeure Francine NTOUMI a présenté l'expérience de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale dans la lutte contre le paludisme. Cette présentation portait sur l'approche "Une Seule Santé" dans la lutte contre le paludisme, en mettant en avant les efforts de la Fondation dans ce domaine crucial de la santé publique

« Ces rencontres sont essentielles pour progresser et trouver des solutions efficaces dans la lutte contre le paludisme. Je suis particulièrement reconnaissante de la qualité des échanges qui ont eu lieu lors de ce colloque, car ils ont renforcé mon espoir dans notre capacité à lutter contre cette maladie dévastatrice. » a déclaré le Prof. NTOUMI.

La première journée a été celle des grands témoins avec de nombreuses présentations dont celle du Prof. Jean-Jacques MUYEMBE sur la longue histoire de la lutte contre la maladie à virus Ebola en RDC ; celle d’Hélène MAVAR MANGA SODILA sur « Bomoyi , de la médecine traditionnelle à « One Health » : l’expérience avec une communauté locale de la Tshopo en RDC  et enfin celle de Patrick GIRAUDOUX avec un titre provocateur : »Une seule santé : nouveau concept en maturation ou vieille histoire ? La deuxième journée a été consacrée à des présentations et discussions sur les socio-écosystèmes ruraux, urbains et urbano-ruraux et l’impact des crises complexes sur ces socio-écosystèmes. Le deuxième jour a été dédié aux communications des jeunes chercheurs.

Ce colloque a accueilli un grand nombre de participants venus d’Afrique et d’ailleurs ainsi que de nombreux étudiants.

Raissa Malu Dinanga est désormais Ministre d'État de l'Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté en RDC, un jalon majeur pour l'éducation et l'inclusion des femmes dans les sciences. La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) salue cette nomination, reconnaissant son engagement en faveur de l'éducation et de l'autonomisation des femmes. En tant que professeure et auteure émérite, Raissa Malu a longtemps œuvré pour la promotion des sciences mathématiques et technologiques en RDC, se distinguant par son leadership et sa vision.

Son rôle dans le Projet d'éducation pour la qualité et la pertinence des enseignements aux niveaux secondaire et universitaire (PEQPESU) démontre son engagement envers l'amélioration de la qualité de l'éducation dans le pays. De plus, son implication en tant que membre du jury pour la sélection des lauréates de la Bourse régionale Femmes et Sciences souligne son engagement envers l'inclusion des femmes dans les sciences.

En tant que Ministre d'État de l'Éducation Nationale et nouvelle Citoyenneté, Raissa Malu aura l'opportunité de concrétiser sa vision pour l'avenir de l'éducation en RDC. Son leadership éclairé et sa passion pour l'éducation scientifique et technologique sont des atouts précieux pour cette mission. Elle est bien placée pour relever les défis et mettre en œuvre des réformes audacieuses et innovantes pour un système éducatif inclusif et de qualité.