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Rémi Quirion, scientifique en chef du Québec et président de l’INGSA (Réseau international en conseil scientifique gouvernemental), Lassina Zerbo, président de la Commission de l’énergie atomique du Rwanda, président du Comité d’orientation du Réseau francophone international en conseil scientifique et ancien secrétaire exécutif de l’Organisation du traité d’interdiction complet des essais nucléaires, Damien Cesselin, secrétaire général administratif de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie, Jean-François Delfraissy, président du Comité consultatif national d’éthique et président du Conseil scientifique Covid-19 de France, Abdoulaye Gounou, directeur général adjoint de l’Évaluation des politiques publiques et de l’Observatoire du changement social au ministère du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale du Bénin, Francine Ntoumi, présidente de la Fondation congolaise pour la recherche médicale et Coumba Thiandoume, directrice de la promotion de la culture scientifique, ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal, signataires de cette tribune, un appel pour que La communauté scientifique saisisse cette occasion unique de pratiquer et de publier la science en français, d’influencer les pratiques internationales et de s’ouvrir à une recherche libre et accessible à tous en rejoignant des initiatives telles que le Plan S, la Déclaration de San Francisco sur l’évaluation de la recherche (Dora) ou la Recommandation de l’Unesco sur une science ouverte.

Vous trouverez intégralité de cette tribune disponible dans Jeune Afrique en suivant le lien ci-après : https://www.jeuneafrique.com/.../la-francophonie-voie.../
 

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale est heureuse d'informer la communauté scientifique et le grand public que les étudiants Armel BATCHI-BOUYOUChastel MFOUTOU-MAPANGUY et la professeure Francine NTOUMI  sont co-auteurs de la publication " The evolving SARS-CoV-2 epidemic in Africa: Insights from rapidly expanding genomic surveillance ", publiée dans la célèbre et prestigieuse revue SCIENCE le 15 septembre dernier.

Cette publication sur le séquençage de SARS-COV2 en Afrique est un travail majeur de cooperation en Afrique. Une année après leur formation sur le séquençage génomique du virus SARS-COV2 à l'Université de Tübingen en Allemagne grâce au consortium PANDORA-ID-Net (www.pandora-id.net/) coordonné par la FCRM, Chastel MFOUTOU MANPANGUY et Armel BATCHI BOUYOU, étudiants de l'université Marien Ngouabi et faisant leurs travaux à la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale ont réalisé tout le  travail  de séquençage du laboratoire et assuré des sessions de formation pour les biologistes et techniciens désireux d'apprendre cette technique. Ces étudiants ont aussi partagé leurs résultats le plus rapidement possible à la communauté scientifique.  Leur travail a déjà permis de déterminer plus d'une centaine de séquences du virus SARS-COV2 circulant à Brazzaville et enregistrées sur la plateforme GISAID. Les différents variants ont ainsi pu être détectés et suivis  dans le pays et il est important de souligner que cette jeune équipe a décrit pour la première fois le variant B1.640 dit variant "congolais". 

A ce jour, Chastel MFOUTOU-MAPANGUY a 6 publications (facteur d'impact total de 96,357) et Armel BATCHI-BOUYOU a 4 publications (facteur d'impact total de 83,657).  Très peu d'étudiants dans le monde soutiennent leur thèse de doctorat avec des publications de facteur d'impact aussi élevé. C'est un exploit à souligner afin d'encourager tous les jeunes scientifiques africains à rester déterminé à et conduire  un travail de qualité dans leurs pays respectifs.

La présidente de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale FCRM a pris part ce 06 septembre 2022 à Berlin à une importante conférence sur le thème « la coopération scientifique internationale pour le monde de demain : centres mondiaux pour la santé et le climat ».
 
Au cours de cette rencontre de haut niveau, la présidente de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale est intervenue lors d'une table ronde intitulée « résoudre ensemble les défis mondiaux : la contribution de la coopération scientifique internationale ».
 
Lors de son mot de circonstance, son Excellence Madame Annalena Baerbock, ministre des Affaires étrangères de la république fédérale d'Allemagne (au centre, photo de famille) a eu une attention particulière pour la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale en évoquant le parcours de sa directrice générale et le projet Femmes et sciences qu'elle a initié depuis 2014 dont l'objectif principal est d'accroitre le nombre de femmes dans la recherche en Afrique.

Depuis son arrivée à l'Institut de Médecine Tropicale de l'Université de Tübingen en Allemagne en avril dernier, dans le cadre de sa thèse de doctorat en sciences biologiques, BACKANOT Sarah Colombe reste déterminée à être une véritable Femme de Science.
 
Ses journées de travail sont partagées entre la rédaction de son projet d'étude qu'elle doit défendre devant le comité de l'université de Tübingen et le laboratoire où elle approfondit ses connaissances sur les différentes techniques immunologiques et moléculaires.
 
Rappelons que, BACKANOT Sarah Colombe est lauréate de la première édition (2021) de la bourse Femmes et Sciences de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale. Son projet d'étude porte sur l'épidémiologie moléculaire des arbovirus chez les patients suspects de paludisme.

Docteur Winnie OSSETE INGOBA de nationalité congolaise est lauréate de l’année 2022 du prix Ibni Oumar Mahamat Saleh. Elle a fait ses études à l’université Assane Seck (Ziguinchor, Sénégal) où elle a soutenu une thèse en juin 2020 en géométrie intitulée : « a new insight on ronkin functions or currents ». Elle est vacataire à la Faculté des sciences et techniques de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville (Congo).
 
Rappelons que, le prix Ibni a été créé en 2009 à la mémoire d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, mathématicien et homme politique tchadien, disparu en 2008, afin de poursuivre son engagement pour une formation de qualité des jeunes mathématiciens africains. Il est décerné tous les deux ans à une ou deux personnes, par un comité scientifique mis en place conjointement par des sociétés savantes de France et le Centre international de mathématiques pures et appliquées (Cimpa).

"How hydrogen sulfide deposition from oil exploitation may affect bacterial communities and the health of forest soils in Congolese coastal plains? "  

L’article de Dr Stella KOUTIKA mérite l’attention de tous car elle rapporte que le dépôt de sulfure d'hydrogène provenant de l'exploitation pétrolière survenant depuis 1969 peut potentiellement affecter les communautés bactériennes qui colonisent les plantations d'acacia et d’eucalyptus des plaines côtières congolaises.
  
Ces plantations ont été mises en œuvre sur les savanes indigènes précédentes pour utiliser les sols impropres à l'agriculture, fournir du bois à pâte et du bois énergie, et préserver les forêts naturelles. Son examen de la situation montre comment les activités humaines peuvent avoir un impact sur la composition de la communauté bactérienne qui à leur tour auront un impact sur la composition des sols. Elle insiste aussi sur le fait que la durabilité des forêts est dépendante des interactions entre la fonction des sols, l’environnement et les activités humaines. 

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale vous invite à retrouver l'intégralité de ces articles sur le site web de Frontiers in Soil Science en suivant le lien ci-après : https://static.frontiersin.org/articles/10.3389/fsoil.2022.920142/full

Les résultats du premier baccalauréat post COVID-19 ont été publiés sur toute l'étendue du territoire national. Les épreuves se sont déroulées cette année sans les perturbations liées à la pandémie de Covid-19. Sur les 93 874 candidats présents à la session de juin 2022, 36 995 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 39, 41%.
 
Ce taux est en hausse par rapport à celui de 2021(35, 74 %) et 2020 (34, 76 %), deux années où la crise sanitaire a perturbé le fonctionnement du système éducatif en République du Congo. L’obtention de cet examen étant une condition sine qua non à l’entrée dans les études supérieures, la FCRM félicite tous les admis et encourage les candidats malheureux à encore plus d'effort pour la session de 2023. Quant aux lauréats issus des séries scientifiques, il est plus que temps de s'inscrire dans les filières scientifiques de leurs choix afin de renforcer le pool des chercheurs congolais.
 
Quelques chiffres pour illustrer l'importance que de la participation aux sciences dans le développement d'un pays : L'Afrique du Sud compte env. 484 chercheurs /million d'habitants, le Sénégal env. 564 chercheurs /Million d'habitants et la République Démocratique du Congo env. 11 chercheurs /million d'habitants. La Corée du Sud, 8714 chercheurs /million d'habitants et l'Allemagne, 5393 chercheurs /million d'habitants.

La coordination du Réseau de Recherche Clinique d'Afrique Centrale - CANTAM (cantam.org) représentée par M. Jolivet MAYELA (Chef de projet CANTAM) et M. Clem MAKITA (Responsable financier CANTAM) a réalisé les 20 et 21 juin 2022, une mission de supervision et de formation des gestionnaires de projets et des finances de l’Unité de Pharmacologie Clinique et de Pharmacovigilance (UPC-PV), institution du réseau basée à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

Cette session de travail a permis d’améliorer les connaissances des gestionnaires locaux en termes d’exigences techniques et financières de l’EDCTP, d’identifier des pistes de solution aux différents obstacles et difficultés qui entravent le bon déroulement des activités en RDC et de dresser un premier bilan des activités conduites par l’UPC-PV, pour le compte de la première année de la phase 3 de CANTAM.

Il sied de rappeler que la coordination de CANTAM a parmi ses principales missions, de s’assurer que tous les partenaires mettent en œuvre le projet de façon conforme aux exigences techniques et financières du Partenariat Europe-Pays en développement pour les essais cliniques (programme EDCTP 2).

CONTEXTE DU PROGRAMMES DES BOURSES

Face aux nouveaux défis mondiaux comme l'accélération des nouvelles technologies, la protection de la biodiversité, les changements climatiques ou les menaces sanitaires, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM), appui à la recherche scientifique, à la santé publique et à l'enseignement supérieur en République du Congo, est persuadée que la Science a un rôle central dans la proposition de solutions adaptées à chaque environnement et contexte géographique.
 
Alors qu'elles sont plus nombreuses à poursuivre un cursus universitaire, les femmes restent sous-représentées dans les filières scientifiques en Afrique subsaharienne (30%), selon les données de l'UNESCO. L'Afrique centrale est dans le peloton de queue avec environ 10 % de femmes dans les sciences. Face à ce constat, la FCRM en collaboration avec ses partenaires a mis en œuvre, depuis 2014, le projet « Femmes et Sciences : Faire de la recherche, une ambition féminine » dont la Première Dame de la République du Congo qui est aussi la Présidente de la Fondation Congo Assistance est la marraine depuis 2021.
 
Cette année, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale et ses partenaires organisent la deuxième édition des bourses d'excellence aux étudiantes Congolaises.
 
CONDITIONS D'ÉLIGIBILITÉ

Les candidats doivent :

Être de nationalité congolaise ;
Être inscrit- dans une université en république du Congo dans une filière scientifique (biologie, mathématique, physique, chimie, immunologie, informatique, etc.)
Être inscrit en Master 1 ou Master 2 en 2022
 
Le dossier de candidature doit comprendre :
 
Bourse Femmes et Sciences Master 1 ou 2
  • Copie de la pièce d'identité
  • Copie de tous les diplômes universitaires
  • Une lettre de motivation
  • Curriculum vitae détaillé
Envoyer le dossier complet de candidature à l'adresse suivante : info@fcrm-congo.com

Avant le 31 août 2022 à minuit.