Le monde est confronté à la « pandémie » silencieuse de la résistance aux antimicrobiens (RAM). L'Afrique centrale a le taux de mortalité le plus élevé au monde (23,5 décès/100 000) imputable à la résistance aux antimicrobiens. La recherche est désespérément nécessaire pour mieux comprendre le fardeau de la RAM dans cette région, et il est vital que ce travail soit effectué par des chercheurs locaux qui seront les futurs leaders de la recherche scientifique et clinique en Afrique centrale.

L'objectif global du projet CATCR (Central Africa Training Platform for Clinical Research on infectious diseases) est de produire une recherche essentielle de niveau international en Afrique centrale, pour l'Afrique centrale, par les populations d'Afrique centrale. Pour y parvenir, il est essentiel d'augmenter la masse critique de doctorants et de post-doctorants en Afrique centrale.

Par conséquent, le consortium (1) développera un programme de formation polyvalent sur les maladies infectieuses axé sur la résistance aux antimicrobiens pour les titulaires d'une maîtrise ou d'un doctorat et les professionnels de la santé ; (2) développera un programme de bourses cliniques pour le recrutement, la formation, l'évaluation et la rétention ; (3) étudiera le manque de connaissances sur les tendances de l'utilisation des antimicrobiens chez les patients souffrant d'infections parasitaires ; (4) étudier le lien de causalité entre les taux de prévalence et les facteurs d'influence des entérobactéries productrices de carbapénémase (EPC) et l'apparition de la RAM chez l'homme et le bétail ; et (5) étudier la prévalence de la tuberculose et les caractéristiques de la tuberculose résistante aux médicaments en Afrique centrale. Enfin, (6) le projet se concentrera sur la communication et la diffusion des résultats de la recherche. A travers