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La formation pratique en biofabrication, organisée par le Centre international de génie génétique et de biotechnologie (CIGGB), s'est tenue du18 au 29 novembre 2024 à Trieste, en Italie. Fondé en 1987 et devenu une organisation intergouvernementale en 1994, le CIGGB est un centre d'excellence en biologie moléculaire et biotechnologie, avec pour mission de promouvoir un développement durable à l'échelle mondiale. Cette formation de deux semaines était destinée aux candidats des Réseaux d'Excellence (NoEs) de l'EDCTP, notamment les techniciens, ingénieurs, doctorants et postdoctorants ayant une formation en sciences de la vie mais une expérience limitée dans les bioprocédés. Les participants ont acquis des connaissances sur les bonnes pratiques de fabrication (BPF) appliquées à l'industrie biopharmaceutique, en se concentrant sur la production et le contrôle de qualité du Filgrastim. Parmi les 12 participants prévus, 6 ont été sélectionnés par le CANTAM (Central Africa Clinical Research Network coordonné par la FCRM).

Au terme de cette formation, les stagiaires sont désormais en mesure d’appliquer les compétences acquises dans des départements de recherche et développement, de production, de contrôle qualité ou de développement de méthodes analytiques, renforçant ainsi les capacités des pays à ressources faibles et moyennes (PRFM). Les impacts attendus comprennent le renforcement du capital humain en bioprocédés, la promotion des normes internationales pour la production de biothérapeutiques, et le développement à long terme des capacités techniques nécessaires à la fabrication locale de médicaments biopharmaceutiques. Ces avancées devraient améliorer l'accès à des traitements abordables et soutenir l'industrie pharmaceutique locale. En complément, des conférences sur la conception et les lignes directrices des installations de fabrication ont permis d’approfondir les connaissances des participants et de poser lesbases de futurs projets industriels dans leurs régions respectives.

Lors de la cérémonie organisée par l’UNICEF Congo pour la Journée mondiale de l’enfance, tenue à l’Hôtel ELBO Suites le vendredi 22 novembre 2024, la Professeure Francine NTOUMI a félicité les Députés Juniors pour leur travail et leurs recommandations.

En tant qu’ambassadrice nationale de l’UNICEF, elle s’est engagée à porter la voix des enfants et à assurer un suivi des recommandations formulées. Elle a également souligné l’importance d’une communication renforcée pour permettre au Parlement des Enfants de faire entendre ses messages au-delà des écoles.

Consultez le communiqué de presse de l'UNICEF ici : bit.ly/3B6bq0H

Écoutez le discours complet ici : youtube.com/watch?v=tqowtnfCrPE

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) recrute un(e) Assistant(e) de Direction basé(e) à Brazzaville !

🎯 Vous êtes organisé(e), polyvalent(e) et passionné(e) par les défis administratifs et organisationnels ? Rejoignez notre équipe pour accompagner notre Directrice Générale dans ses missions stratégiques.

🔍 Profil recherché :

  • Formation : Bac+2 en gestion, administration ou assistanat de direction.

  • Compétences : Excellente maîtrise des outils bureautiques et rédactionnelles.

📍 Lieu de travail : Brazzaville, Cité OMS, Villa D6, Djoué.
📅 Date limite de candidature : 6 décembre 2024.

📧 Comment postuler ?
Envoyez votre CV et lettre de motivation à : info@fcrm-congo.com
👉 Consultez l'offre complète pour plus de détails ici bit.ly/4fxxlgi

Rejoignez-nous pour contribuer à une mission essentielle au service de la recherche médicale !

APPEL À CANDIDATURES POUR LA 2ᵉ ÉDITION DES BOURSES RÉGIONALES FEMMES ET SCIENCES 2024-2025
La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM), en partenariat avec la Fondation Bayer, lance la 2e édition des Bourses Régionales Femmes et Sciences 2024-2025 pour encourager la participation des femmes dans les sciences en Afrique centrale. Le programme s'adresse à deux catégories :
• Les doctorantes inscrites en thèse dans les disciplines des sciences biologiques ou exactes.
• Les mères scientifiques titulaires d’un doctorat, ayant au moins un enfant et impliquées dans un projet de recherche.
Les candidatures doivent être soumises par voie électronique avant le 31 décembre 2024. Consultez l'appel à candidatures complet en PDF ici -> http://bit.ly/4f0bNs4

Du 6 au 9 novembre 2024, la Professeure Francine NTOUMI a participé à Addis Abeba à la troisième réunion de l’ECG (Emergency Consultative Group) de l'Africa CDC, dédiée à la préparation et à la réponse face à l’épidémie de Mpox en Afrique. Cet événement stratégique a réuni des experts en santé publique provenant de plusieurs pays du continent, afin de renforcer la coordination des efforts et d’améliorer l’efficacité des réponses sanitaires face à cette épidémie.

Au cours de cette première rencontre en présentiel du groupe consultatif, les participants ont formulé des recommandations spécifiques destinées aux dirigeants du CDC Afrique, avec pour objectif d’intensifier les actions en cours contre le Mpox.  Une attention particulière a été portée sur la nécessité de perfectionner la collecte et la diffusion des données relatives au Mpox, pour une surveillance plus précise et plus transparente de l’évolution de l’épidémie.

Cette rencontre marque un jalon important dans la riposte contre le Mpox en Afrique, soulignant l’engagement de la communauté scientifique africaine à protéger la santé publique à travers des solutions adaptées aux réalités du terrain. Les recommandations issues de cette réunion devraient permettre aux autorités sanitaires africaines de renforcer leurs actions, avec l’appui des acteurs locaux et de la communauté scientifique.

La mission conjointe menée du 22 octobre au 4 novembre 2024, contre l’épidémie de Mpox, a été réalisée par le Centre des Opérations Urgentes et de Santé Publique (COUSP)/le Ministère de la Santé et de la Population (MSP),  l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM),. Elle visait les départements des Plateaux, de la Cuvette et de la Likouala, touchés par l’épidémie. L’objectif principal était d’appuyer la riposte en collectant et analysant des échantillons biologiques et environnementaux afin de détecter la présence du virus et déterminer sa transmission.  

Dans le département des Plateaux, à Makotimpoko, la collecte s’est déroulée du 24 au 27 octobre.  Des actions de sensibilisation sur la prévention contre l'infection à Mpox ont été menées auprès des autorités locales et de la population, avec traitement des cas de paludisme détectés lors des prélèvements.  

Dans le département de la Cuvette, à Mossaka, les activités se sont concentrées sur la journée du 30 octobre. Un total de 112 personnes a été prélevé ainsi que des échantillons environnementaux.  Un cas suspect signalé s'est avéré être une fausse alerte. La sensibilisation et la mobilisation communautaire ont également marqué cette étape.  

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (Congo), l'Université de Kinshasa (République Démocratique du Congo), R-EVOLUTION Worldwide (Italie), la Société Congolaise de Santé Mentale (SOCOSAM, Congo), l'Agencia Estatal Consejo Superior de Investigaciones Cientificas (CSIC, Espagne) sont engagés depuis le 01 Octobre 2024 dans un projet intitulé : "Strengthening epidemiological, genomic and community surveillance of Mpox virus (MPXV) at the Congo River border for DRC and RoC Acronym – MPOX-PROBE" financé par le Global Health EDCTP3 Joint Undertaking (EDCTP3). Ce projet d'une durée de 2 ans permmetra d'apporter des données épidémiologiques cliniques sur les humains et les animaux et enrichira la connaissance sur les pratiques des populations en ce qui concerne la Mpox.

L’émission POKER a récemment accueilli la Professeure Francine NTOUMI, qui a partagé des perspectives cruciales sur ces sujets, soulignant les défis et les opportunités pour la recherche médicale et la santé publique en Afrique. Retrouvez l'intervention complète ici.

La pandémie COVID-19 a été une opportunité pour de nombreux pays dont la république du Congo pour tirer des leçons importantes sur sa préparation et sa réponse aux crises sanitaires. Elle a aussi permis aux scientifiques de renforcer leurs échanges et de communiquer différemment et surtout plus efficacement. La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) a été au cœur de cette mobilisation, contribuant activement à des études épidémiologiques. Cependant, l’intégration des résultats de ces recherches menées dans les politiques publiques demeure limitée, soulignant la nécessité d’une meilleure collaboration entre les chercheurs et les décideurs locaux.

L’importance d’investir dans la recherche scientifique en Afrique a été mise en lumière, la Professeure NTOUMI ayant insisté sur le fait que le manque de financement freine le développement de solutions adaptées aux contextes locaux, renforçant ainsi la dépendance aux aides extérieures. La pandémie de COVID-19 a aussi révélé la nécessité de produire des vaccins sur le continent pour accroître l’autonomie sanitaire des pays africains.

Actuellement, une équipe multidisciplinaire incluant l'université de Kinshasa, l'Institut National de Recherche Biomédicale et la FCRM, en collaboration avec des institutions européennes et organismes internationaux tels que l’OMS, l'Africa DCDC et l’UNICEF, œuvre à combattre l'épidémie de Mpox en République Démocratique du Congo dans le cadre du projet Mpox-Probe financé par le programme EDCTP3. Cette équipe adopte une approche collaborative pour contenir l’épidémie et sensibiliser les populations à la vaccination. 

La Professeure NTOUMI a également mentionné un programme de bourses régionales soutenu par la Fondation Bayer, qui vise à promouvoir l'accès des femmes de la sous-région Afrique Centrale à des formations scientifiques au niveau doctoral. 

Dans le domaine de la santé publique, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale poursuit sa mission d'utilité publique, en formant des professionnels de la santé et en améliorant l’accès aux soins. La création d’une polyclinique moderne avec des services de télémédecine constitue une avancée majeure pour offrir des soins de qualité et accessibles.

Le 31 octobre 2024, dans le cadre du programme Femmes & Sciences, la Professeure Francine NTOUMI a eu le plaisir de recevoir 12 jeunes filles au Centre de Recherche sur les Maladies Infectieuses (CeRMI) de la FCRM. Cette initiative vise à #TransmettreLambition aux jeunes filles, en leur offrant des modèles inspirants et des opportunités d’apprentissage directes auprès de professionnelles d’exception.

Lors de cet échange inspirant, la Professeure Ntoumi a partagé son parcours, abordant ses réussites et les nombreux défis qu'elle a dû relever, rappelant à ces jeunes filles que les obstacles doivent servir de moteur pour booster leur ambition. Elle les a encouragées à être résilientes, déterminées et à croire en leur capacité à exceller dans les sciences et dans leurs communautés. Ce moment a également permis de discuter de sujets essentiels tels que l'importance de l’hygiène menstruelle, el harcèlement moral et sexuel, la place des femmes handicapées dans le monde du travail.

Le programme Femmes & Sciences de la FCRM, incarné par le slogan #TransmettreLambition, reflète l’engagement de l’institution à inspirer et accompagner la prochaine génération de femmes scientifiques en leur ouvrant la voie vers des parcours ambitieux et prometteurs dans les sciences.

Les Premières Rencontres Scientifiques Internationales « Périnatalité et Cognition », organisées les 30 et 31 octobre 2024 à l’Hôtel de PEFACO à Brazzaville, ont marqué un moment fort dans le domaine de la recherche en santé mentale en république du Congo. Placé sous le parrainage du Ministère de la Santé et de la Population, cet événement a été rendu possible grâce à la collaboration de la Société Congolaise de Santé Mentale (SOCOSAM), de la FCRM et de son groupe de recherche GERMESSCA, ainsi que du Laboratoire CHArt (EPHE – Université Paris Sciences Lettres, France). Ces journées visaient à explorer en profondeur les liens cruciaux entre la périnatalité et le développement cognitif, offrant une plateforme d’échanges enrichissants pour les chercheurs, cliniciens, et professionnels de la santé.

Les interventions de trois experts de renommée internationale ont capté l’attention des participants. Le Professeur Alain Mouanga, Directeur Médical de la FCRM et Président de la SOCOSAM, a partagé son expérience et son expertise en matière de santé mentale et de cognition périnatale, offrant un point de vue unique sur les défis spécifiques auxquels font face les populations locales. À ses côtés, la Professeure Michèle Chabert, spécialiste reconnue en psychologie du développement, a abordé l’impact des soins périnataux sur la santé cognitive des nouveau-nés et des jeunes enfants, soulignant l’importance d’une prise en charge globale dès les premières phases de la vie. Enfin, la Professeure Amina Barkat, pédiatre émérite et pionnière en néonatalogie, a mis en lumière les avancées médicales récentes en matière de santé périnatale et leur rôle fondamental dans le développement cognitif.

Ces premières rencontres ont permis d’aborder des thématiques d'une importance capitale pour l’avenir de la santé mentale et cognitive des jeunes générations. À travers des discussions, des ateliers et des sessions de travail, les intervenants ont partagé des connaissances scientifiques, des résultats de recherches récentes et des pratiques innovantes, visant à renforcer les bases de la prise en charge périnatale. Cette collaboration scientifique a ainsi ouvert de nouvelles perspectives pour la mise en place de programmes de prévention, de suivi et de soutien aux jeunes parents, avec pour ambition de promouvoir un développement sain et harmonieux chez les enfants.

Les Premières Rencontres Scientifiques Internationales « Périnatalité et Cognition » ont ainsi permis de poser les bases d'une coopération durable entre chercheurs congolais et internationaux. L'événement témoigne de l'engagement de ces acteurs à promouvoir la recherche et l’innovation pour l'amélioration de la santé et du bien-être des générations futures, consolidant la place de Brazzaville comme centre dynamique de la recherche en Afrique centrale.

Les 4es Journées Médicales Congolaises de France, organisées par l’Association des Anciens Étudiants de l’INSSSA (actuelle Faculté des Sciences de la Santé), ont été un événement marquant pour les professionnels de santé congolais et leurs partenaires. Le thème général de cette édition était "Maladies chroniques non transmissibles : diabète, HTA, insuffisance rénale chronique et cancers. " Dans ce cadre, le Professeur Alain Mouanga a développé le sous-thème "Les élites médicales du Congo Brazzaville face à leur responsabilité sociétale : état des lieux en 2024."

Ce thème souligne l’importance du rôle des médecins et autres professionnels de santé dans le développement durable du système de santé congolais, ainsi que leur responsabilité sociétale en tant qu'acteurs clés dans la réalisation du droit à la santé pour tous.

Les 4es Journées Médicales Congolaises de France, organisées par l’Association des Anciens Étudiants de l’INSSSA (actuelle Faculté des Sciences de la Santé), ont été un événement marquant pour les professionnels de santé congolais et leurs partenaires. Le thème général de cette édition était "Maladies chroniques non transmissibles : diabète, HTA, insuffisance rénale chronique et cancers. " Dans ce cadre, le Professeur Alain Mouanga a développé le sous-thème "Les élites médicales du Congo Brazzaville face à leur responsabilité sociétale : état des lieux en 2024."

Ce thème souligne l’importance du rôle des médecins et autres professionnels de santé dans le développement durable du système de santé congolais, ainsi que leur responsabilité sociétale en tant qu'acteurs clés dans la réalisation du droit à la santé pour tous.

Les Journées Médicales ont offert une plateforme d’échange unique, où médecins, chercheurs, et étudiants en médecine ont pu partager leurs expériences et explorer des solutions aux défis sanitaires qui touchent le Congo Brazzaville. Parmi les sessions les plus marquantes, des discussions approfondies ont porté sur la prise en charge du diabète chez l'enfant, notamment en Afrique, et sur les avancées dans le diagnostic et le traitement de l’insuffisance rénale chronique. Les interventions des experts ont mis en lumière la nécessité d’adopter une approche globale et coordonnée, mobilisant à la fois les professionnels de santé, les décideurs politiques et la société civile pour améliorer la prise en charge de ces pathologies.

En conclusion, le thème  "Les élites médicales du Congo Brazzaville face à leur responsabilité sociétale" a non seulement permis de faire un état des lieux des défis actuels du secteur médical congolais, mais a également ouvert la voie à de nouvelles perspectives d'amélioration, en soulignant l'importance de l'engagement des élites médicales pour le développement de la santé publique. Le Professeur Alain Mouanga a appelé à une mobilisation collective pour répondre à ces défis, afin de rendre la médecine plus accessible et de contribuer au progrès de la société dans son ensemble.