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Les 4es Journées Médicales Congolaises de France, organisées par l’Association des Anciens Étudiants de l’INSSSA (actuelle Faculté des Sciences de la Santé), ont été un événement marquant pour les professionnels de santé congolais et leurs partenaires. Le thème général de cette édition était "Maladies chroniques non transmissibles : diabète, HTA, insuffisance rénale chronique et cancers. " Dans ce cadre, le Professeur Alain Mouanga a développé le sous-thème "Les élites médicales du Congo Brazzaville face à leur responsabilité sociétale : état des lieux en 2024."

Ce thème souligne l’importance du rôle des médecins et autres professionnels de santé dans le développement durable du système de santé congolais, ainsi que leur responsabilité sociétale en tant qu'acteurs clés dans la réalisation du droit à la santé pour tous.

Les 4es Journées Médicales Congolaises de France, organisées par l’Association des Anciens Étudiants de l’INSSSA (actuelle Faculté des Sciences de la Santé), ont été un événement marquant pour les professionnels de santé congolais et leurs partenaires. Le thème général de cette édition était "Maladies chroniques non transmissibles : diabète, HTA, insuffisance rénale chronique et cancers. " Dans ce cadre, le Professeur Alain Mouanga a développé le sous-thème "Les élites médicales du Congo Brazzaville face à leur responsabilité sociétale : état des lieux en 2024."

Ce thème souligne l’importance du rôle des médecins et autres professionnels de santé dans le développement durable du système de santé congolais, ainsi que leur responsabilité sociétale en tant qu'acteurs clés dans la réalisation du droit à la santé pour tous.

Les Journées Médicales ont offert une plateforme d’échange unique, où médecins, chercheurs, et étudiants en médecine ont pu partager leurs expériences et explorer des solutions aux défis sanitaires qui touchent le Congo Brazzaville. Parmi les sessions les plus marquantes, des discussions approfondies ont porté sur la prise en charge du diabète chez l'enfant, notamment en Afrique, et sur les avancées dans le diagnostic et le traitement de l’insuffisance rénale chronique. Les interventions des experts ont mis en lumière la nécessité d’adopter une approche globale et coordonnée, mobilisant à la fois les professionnels de santé, les décideurs politiques et la société civile pour améliorer la prise en charge de ces pathologies.

En conclusion, le thème  "Les élites médicales du Congo Brazzaville face à leur responsabilité sociétale" a non seulement permis de faire un état des lieux des défis actuels du secteur médical congolais, mais a également ouvert la voie à de nouvelles perspectives d'amélioration, en soulignant l'importance de l'engagement des élites médicales pour le développement de la santé publique. Le Professeur Alain Mouanga a appelé à une mobilisation collective pour répondre à ces défis, afin de rendre la médecine plus accessible et de contribuer au progrès de la société dans son ensemble.

Du 7 au 12 octobre 2024,  une équipe du centre de recherche sur les maladies infectieuses de la FCRM a participé à la 10e réunion du Comité de Pilotage du projet TB Portail, à Kampala. Cet événement crucial a permis de présenter les progrès réalisés en République du Congo, notamment l'enregistrement des données de 424 patients atteints de tuberculose entre 2022 et 2024. Parmi les représentants de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) figuraient Bréli Ngouama et Dr Jean-Claude DJONTU. Les discussions ont porté sur les difficultés rencontrées dans la collecte des données de suivi des patients souffrant de tuberculose et les moyens de les résoudre.

En réponse, des collaborations avec le laboratoire de sécurité nivea 3 (P3) de Brazzaville ont été mises en place pour le renforcement des capacités, incluant la culture des échantillons de Mycobacterium Tuberculosis. Cette initiative sera accompagnée d'une formation spécialisée sous la supervision d'un expert de l'OMS, afin de standardiser le protocole expérimental.

Les échantillons obtenus seront ensuite envoyés en Allemagne pour un séquençage génomique complet, permettant ainsi d'améliorer la surveillance et la prise en charge des patients. Cette mission s'inscrit dans un cadre plus large de collaboration internationale visant à moderniser les infrastructures et les pratiques médicales pour une meilleure gestion de la tuberculose.

Nous remercions tous les partenaires impliqués pour leur soutien continu dans cette initiative de santé publique de grande envergure.

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) renforce continuellement son engagement pour la formation et le développement des compétences scientifiques, en partenariat avec l'Université Marien NGOUABI. Ce partenariat stratégique a récemment permis de former et d'accompagner plusieurs doctorants dans la supervision de leurs travaux au laboratoire et sur le terrain, dont les soutenances de thèse ont couronné des années de travail rigoureux.

Parmi les piliers de cette collaboration figure le soutien au développement du personnel enseignant. Docteur Viny ELENGA et Docteure Darel ELION ASSIANA, deux figures montantes de l’Université Marien NGOUABI, ont ainsi bénéficié de ce partenariat qui vise à renforcer les capacités pédagogiques et scientifiques de l’institution. Leur engagement illustre parfaitement la mission de la FCRM : contribuer à l’essor d’une génération de chercheurs et d’enseignants de haut niveau, capables de relever les défis scientifiques et de stimuler l’innovation technologique en République du Congo.

La récente vague de soutenances de thèses de doctorat d'université au sein des apprenants de la FCRM est le témoignage concret de la vitalité de ce pôle de formation. Les nouveaux docteurs, issus de programmes de formation exigeants, sont désormais prêts à apporter une contribution significative à la communauté scientifique nationale et internationale.

Pour en savoir plus sur cet événement marquant et revivre les moments forts des soutenances, vous pouvez visionner la vidéo en suivant ce lien : https://youtu.be/6g9UIgQCZZY

Le 16 septembre est désormais proclamé Journée internationale pour la science, la technologie et l'innovation dans le Sud par les Nations Unies. À cette occasion, Prof. Francine NTOUMI, scientifique congolaise, nous rappelle la responsabilité immense des chercheurs des pays du Sud en tant qu’acteurs clés du développement. Elle souligne les défis auxquels ces pays font face, notamment dans l'écologie et la santé, et appelle à des efforts continus pour trouver des solutions scientifiques adaptées à nos réalités.

Malgré des obstacles importants, tels que la faiblesse des financements, le manque d’infrastructures adéquates et la dépendance vis-à-vis des pays du Nord, elle voit dans ces difficultés une motivation supplémentaire pour innover. En matière de santé, elle plaide pour des essais cliniques mieux adaptés aux populations locales et insiste sur l'importance cruciale d'investir davantage dans la recherche et le développement.

Enfin, elle met en avant le rôle essentiel de la jeunesse, porteuse d'espoir pour l'avenir, en soulignant qu'une meilleure formation de cette génération est la clé pour changer la donne.

Regardez son message inspirant dans cette vidéo : https://youtu.be/ppRNyjNCwHQ

Professeure Francine NTOUMI a récemment participé à la Conférence de mi-mandat des Centres mondiaux, organisée par le DAAD ( Deutscher Akademischer Austauschdienst Dienst) en 2024. Cet événement fait suite à la conférence d'ouverture de ce programme en septembre 2022. Pour cette édition, les centres se sont concentrés sur deux thématiques majeures : le climat et l'environnement, ainsi que la santé mondiale et la prévention des pandémies. Les conférences, bien que tenues séparément, ont comporté des parties communes permettant un dialogue global et interdisciplinaire.

La participation de Professeure NTOUMI à la conférence sur la santé mondiale et la prévention des pandémies intitulée « Actions mondiales pour une santé durable pour les personnes et la planète » s'inscrit parfaitement dans son engagement de longue date pour des actions durables de santé publique en Afrique et à l'échelle mondiale. Cette plateforme a permis de renforcer les collaborations scientifiques non seulement entre les institutions allemandes et les institutions du Sud global mais aussi entre institutions du Sud global et d'explorer des actions concrètes pour améliorer la santé des populations tout en tenant compte des défis environnementaux.

Ces conférences visaient à favoriser le réseautage des centres mondiaux du DAAD et à encourager l'échange de connaissances dans les domaines cruciaux de la santé et du climat, des enjeux qui, plus que jamais, nécessitent des réponses mondiales et intégrées.

Nous avons le plaisir d’annoncer l’ouverture des candidatures pour une formation pratique en biofabrication organisée par le Centre international de génie génétique et de biotechnologie (ICGEB) en collaboration avec le Réseau d'Excellence CANTAM. Cette formation de deux semaines se déroulera du 18 au 29 novembre 2024 à l’Unité de Développement de Biotechnologie (BDU) de l’ICGEB à Trieste, en Italie. Elle est destinée aux étudiants en sciences de la vie (BSc, MSc, PhD), postdoctorants, techniciens, ingénieurs, et managers membres du Réseau d'Excellence CANTAM, qui possèdent une expérience limitée en bioprocédés.

Ce programme intensif vise à doter les participants des compétences pratiques nécessaires à la production de biothérapeutiques, en mettant l’accent sur les bonnes pratiques de fabrication (GMP) appliquées dans l'industrie biopharmaceutique. Les participants auront également l'occasion unique de réseauter avec des scientifiques de renommée mondiale de l'ICGEB, renforçant ainsi leurs perspectives professionnelles.

Les candidats sélectionnés pour cette formation bénéficieront d’un programme complet incluant des sessions théoriques et pratiques sur la biofabrication. Le programme couvrira également les frais de vols aller-retour vers Trieste ou Venise, l’hébergement avec petit-déjeuner, une indemnité journalière pour les repas et le transport local, ainsi que le remboursement des frais de visa.

Pour postuler, les candidats doivent soumettre un dossier comprenant une déclaration de motivation de 300 mots maximum, une note conceptuelle d'une page sur le projet de recherche proposé, un CV récent de deux pages maximum, des copies des relevés de notes et certificats pertinents, deux lettres de soutien de références professionnelles, les coordonnées complètes du candidat, ainsi qu'une copie valide de leur passeport. Les candidatures doivent être envoyées par email au Secrétariat du CANTAM à l’adresse info@fcrm-congo.com ou nkahleo@gmail.com au plus tard le mardi 16 août 2024 à 17h00 (WAT).

La sélection des candidats se déroulera en deux étapes. La première consistera en l’évaluation des déclarations de motivation et des notes conceptuelles, tandis que la seconde impliquera des entretiens virtuels ou en face-à-face pour les candidats présélectionnés.

Cette formation représente une opportunité exceptionnelle pour acquérir des compétences de pointe dans le domaine de la biofabrication et se préparer à des rôles avancés au sein de l'industrie biopharmaceutique. Nous encourageons vivement tous les candidats éligibles à soumettre leur dossier avant la date limite.

Pour plus d’informations et pour télécharger le PDF de l'annonce officielle, cliquez sur le lien suivant : Télécharger l'annonce PDF.

Pour plus d’informations, n’hésitez pas à visiter notre site web : www.cantam.net.

Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, et la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, ont présenté, ce vendredi 02 Août 2024 au président du Sénat, Pierre NGOLO, les enjeux de la 74e session du comité régional, prévue du 26 au 30 août prochain à Brazzaville.

L’un des enjeux majeurs de la prochaine session de l’OMS pour l’Afrique est l’élection du nouveau directeur régional qui succédera au Dr Matshidiso Moeti qui a passé 15 ans à la tête de cette institution.

La rencontre à laquelle prendra part le directeur général de l’OMS connaîtra la participation des ministres des 47 pays d’Afrique ainsi que des partenaires qui s’occupent de la santé. « Nous allons parler et discuter de la santé : les progrès, les enjeux, les problèmes, comment nous pouvons travailler ensemble pour appuyer nos gouvernants, nos pays et la population en Afrique pour la bonne santé.

Il y aura beaucoup de partenaires aussi avec qui nous travaillons tels que les bailleurs de fonds, les autres organisations qui s’occupent de la santé.

Cela nous donnera une opportunité de voir là où nous sommes, quels sont les progrès, qu’est-ce qu’il y a à faire encore ensemble pour améliorer la santé de la population de nos pays africains », a expliqué le Dr Matshidiso Moeti.

La directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique qui s’apprête à quitter le Congo dans plus de six mois s’est félicitée de l’appui de ce pays à son institution. « Il était important de venir briefer monsieur le président du Sénat, nous sommes en train d’appuyer le pays à améliorer le système de santé surtout au niveau primaire.

Si la population doit bénéficier de cela, il faut que les gestionnaires et les parlementaires l'encouragent, travaillent avec elle pour décentraliser le système de santé afin de l’élargir dans le pays.

Nous appuyons l’initiative du gouvernement de décentraliser les financements, l’accès et la formation au niveau de base au Congo », a-t-elle conclu.

La Présidente de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM), la Professeure Francine NTOUMI a récemment rencontré l’honorable président de l’Assemblée nationale Isidore MVOUBA pour solliciter son soutien ainsi que celui de tous les parlementaires. L’objectif de cette rencontre était de faire reconnaître la FCRM comme fondation d’utilité publique. Cette reconnaissance permettrait à la FCRM de développer ses activités avec plus d’envergure, notamment en bénéficiant d'exonérations douanières et de réductions de taxes.

Lors de cette rencontre, la Professeure Francine NTOUMI a expliqué que la FCRM forme des étudiants et mène des activités de surveillance des maladies, nécessitant l'achat de réactifs importés pour les quels l'organisation paie actuellement 100% des taxes. En travaillant pour la santé de la population, elle a souligné que l’attribution du statut de fondation d’utilité publique permettrait d’économiser sur ces frais et d’intensifier les activités de recherche.

L’honorable président de l’Assemblée nationale a manifesté une grande compréhension et connaissance des activités de la FCRM. Il a assuré la Présidente [Nom de la Présidente] de son soutien ainsi que celui des autres parlementaires. Il a également exprimé son souhait de permettre à la FCRM de présenter ses activités devant les parlementaires, en tant que représentants du peuple.

Grâce à cette reconnaissance, la FCRM, dirigée par la visionnaire Présidente [Nom de la Présidente], pourrait mieux servir la communauté et renforcer ses contributions à la santé publique. La FCRM travaille pour le peuple, et cette rencontre marque une étape importante dans le développement de ses activités au service de la population.

 

La nomination de la Professeure Francine Ntoumi en tant qu'ambassadrice nationale de l’UNICEF en République du Congo, annoncée à Brazzaville le 17 juillet 2024, marque un moment historique de collaboration entre l'organisation mondiale et le pays. Cette décision reflète une tradition durable où des personnalités éminentes s'engagent à soutenir les droits des enfants à travers le monde.

La Professeure Francine Ntoumi, renommée pour ses contributions en biologie moléculaire et sa lutte contre le paludisme, a fondé en 2008 la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale. Elle a également été la première femme africaine à diriger le secrétariat de l'Initiative Multilatérale sur le Paludisme, recevant de nombreux prix prestigieux pour ses réalisations scientifiques.

Lors de la cérémonie, Dr Chantal Umutoni, Représentante de l’UNICEF en République du Congo, a exprimé sa fierté d'accueillir la Professeure Ntoumi dans son nouveau rôle. Elle a souligné l'importance de son engagement pour l'éducation, la santé et la protection des enfants et des jeunes congolais. La nomination de la Professeure Ntoumi revêt une signification particulière pour les femmes et les jeunes filles du Congo, inspirant les futures générations à poursuivre des carrières scientifiques grâce à des initiatives comme le projet « Femmes &Sciences ».

En acceptant ce rôle, la Professeure Ntoumi s'est engagée à intensifier les efforts pour défendre les droits des enfants, en mettant un accent particulier sur les besoins spécifiques des filles, souvent vulnérables dans divers contextes culturels. Elle concentrera ses efforts sur l'amélioration de l'accès à une éducation de qualité, le soutien aux adolescentes pendant leurs cycles menstruels, la lutte contre les violences et la promotion de la santé maternelle et infantile.

L’UNICEF a salué cette nomination comme un renforcement significatif de sa mission en République du Congo. La Professeure Francine Ntoumi apportera une contribution essentielle à la réalisation des droits de l’enfant, en partenariat avec les autorités congolaises et les organisations internationales, pour assurer un avenir plus juste et plus prometteur aux enfants du pays.

 

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) informe sa communauté que sa présidente, Pr Francine NTOUMI et son équipe, ont été reçus en audience par le président du Sénat, le vénérable Pierre Ngolo, ce jeudi 11 juillet 2024. Cette rencontre, qui revêt une grande importance pour la FCRM, avait deux principaux objectifs : présenter les activités et les réalisations de la FCRM et solliciter le soutien du Sénat pour la reconnaissance de la FCRM comme structure d’utilité publique.

Lors de cette audience, nous avons pu exposer nos nombreuses réalisations. À ce jour, la FCRM a formé plus de 40 étudiants au niveau Master et 20 au niveau doctoral, dont beaucoup sont actuellement recrutés au sein des structures de l’enseignement supérieur. En outre, nous avons organisé des ateliers de formation pour plus de 1800personnels de santé. Ces accomplissements témoignent de notre engagement et de notre contribution significative à la santé publique et à la recherche médicale en République du Congo.

La reconnaissance de la FCRM comme structure d’utilité publique par le Sénat serait une avancée majeure pour notre organisation. Elle nous permettrait de développer davantage d’initiatives cruciales pour la santé publique et de renforcer notre capacité à former les futurs professionnels de santé et chercheurs du pays. Nous sommes convaincus que cette reconnaissance officielle nous aidera à jouer un rôle encore plus essentiel dans le développement de la formation et de la recherche médicale en République du Congo.

La FCRM réaffirme son engagement à poursuivre ses efforts pour améliorer la santé publique et promouvoir la recherche médicale dans notre cher et beau pays. La FCRM est déterminée à continuer à travailler en étroite collaboration avec les institutions nationales et internationales pour atteindre ces objectifs ambitieux. C’est avec fierté et détermination que nous continuerons à apporter notre modeste contribution au développement de la République du Congo.