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La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) a pris une part active à la Conférence sur les Enjeux et Défis de la Lutte Contre le Paludisme, organisée récemment par l'association des médecins du Congo. Cet événement a été une tribune pour discuter des stratégies visant à éradiquer le paludisme, un fléau persistant au Congo. 

La conférence a réuni une assemblée avec diverses expertises allant des professionnels de la santé aux chercheurs, en passant par les étudiants en santé publique et les représentants de la société civile. Cette conférence a permis d'évaluer les progrès réalisés dans la lutte contre le paludisme en république du Congo, tout en mettant en lumière les défis persistants qui entravent l'élimination de cette maladie.

Le Dr. Antoine Loussambou, Directeur du Programme National de Lutte Contre le Paludisme en république du Congo, a donné un aperçu détaillé de la situation actuelle du paludisme dans le pays, soulignant l'urgence d'intensifier les efforts de contrôle en utilisant au mieux les outils disponibles. 

Dans son intervention, la Professeure Ntoumi a plaidé en faveur d'une approche holistique de la lutte contre le paludisme, soulignant l'importance de mobiliser tous les acteurs de la société. Elle a mis en avant le concept d'Une Seule Santé », soulignant que la solution ne réside pas seulement dans le domaine médical, mais également dans une approche multidisciplinaire impliquant des partenariats avec divers secteurs et sans oublier la communauté.

La Professeure Ntoumi a également souligné l'importance de l'adaptabilité des interventions aux réalités locales et aux besoins spécifiques des communautés congolaises. Elle a mis en avant le rôle crucial de la recherche et de l'innovation dans le développement de stratégies efficaces de lutte contre le paludisme adaptées au contexte local.

Les débats ont été nourris de suggestions et remarques toutes constructives qui ont été bien enregistrées par le Directeur du Programme National de Lutte contre Paludisme (PNLP). La FCRM a réaffirmé son engagement a œuvrer aux côtés du PNLP.

Le Centre de Recherche sur les Maladies Infectieuses (CeRMI) de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) à Brazzaville a eu le plaisir d'accueillir récemment une délégation de l'INOHA (Institut One Health pour l’Afrique) de l'Université de Kinshasa. Cette visite, faisant suite au colloque international « One Health » tenu à Kinshasa du 28 au 30 mai 2024.

La délégation, composée de la Professeure Tania Bishola Tshitenge et du Professeur Dav. M. Ebengo, a visité les locaux puis a participé à une réunion scientifique au cours de laquelle ils ont présenté leurs derniers travaux.

La Professeure Tania Bishola Tshitenge a ouvert la session avec un exposé intitulé "Le rôle des protéines de liaison à l'ARN dans la régulation de l'expression des gènes chez Trypanosoma brucei : cibles futures pour le développement de médicaments".Ses recherches ont abordé des questions cruciales telles que le rôle de l'UTR3' de l'ARNm de RBP10 dans l'expression spécifique de ce gène, la nécessité de motifs spécifiques dans l'UTR 3' pour sa régulation, les protéines régulant cette expression chez Trypanosoma brucei, ainsi que les mécanismes d'action impliqués.

Le Professeur Dav. M. Ebengo a ensuite fait une présentation sur "Les applications de la télédétection et de la modélisation spatiale dans l’approche One Health". Il a mis en lumière les opportunités offertes par ces technologies pour la surveillance de la santé humaine, animale et environnementale, le développement d'outils de détection précoce en santé numérique, et l'importance de fédérer différents experts dans le cadre de l'approche One Health.

Après ces exposés enrichissants, la délégation a exploré avec les équipes de la FCRM les thèmes de possible collaboration ainsi que les besoins en formation. Cette visite avait pour but de renforcer les liens entre l'université de Kinshasa et la FCRM. L'université de Kinshasa étant partenaire du réseau CANTAM (Central Africa Clinical research Network) coordoné par la FCRM.

Du 28 au 30 mai 2024, l’Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) de Kinshasa a accueilli le premier colloque international One Health dans la région Afrique Centrale. Cet événement a marqué le 10ème anniversaire du Master d’Écologie des Maladies infectieuses, Aléas naturels et Gestion des Risques (ECOM-ALGER) de l’université de Kinshasa, et a également contribué à officialiser l’existence de l’Institut One Health pour l’Afrique (INOHA) à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.

Lors du premier jour des travaux du Colloque international One Health à Kinshasa, la Professeure Francine NTOUMI a présenté l'expérience de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale dans la lutte contre le paludisme. Cette présentation portait sur l'approche "Une Seule Santé" dans la lutte contre le paludisme, en mettant en avant les efforts de la Fondation dans ce domaine crucial de la santé publique

« Ces rencontres sont essentielles pour progresser et trouver des solutions efficaces dans la lutte contre le paludisme. Je suis particulièrement reconnaissante de la qualité des échanges qui ont eu lieu lors de ce colloque, car ils ont renforcé mon espoir dans notre capacité à lutter contre cette maladie dévastatrice. » a déclaré le Prof. NTOUMI.

La première journée a été celle des grands témoins avec de nombreuses présentations dont celle du Prof. Jean-Jacques MUYEMBE sur la longue histoire de la lutte contre la maladie à virus Ebola en RDC ; celle d’Hélène MAVAR MANGA SODILA sur « Bomoyi , de la médecine traditionnelle à « One Health » : l’expérience avec une communauté locale de la Tshopo en RDC  et enfin celle de Patrick GIRAUDOUX avec un titre provocateur : »Une seule santé : nouveau concept en maturation ou vieille histoire ? La deuxième journée a été consacrée à des présentations et discussions sur les socio-écosystèmes ruraux, urbains et urbano-ruraux et l’impact des crises complexes sur ces socio-écosystèmes. Le deuxième jour a été dédié aux communications des jeunes chercheurs.

Ce colloque a accueilli un grand nombre de participants venus d’Afrique et d’ailleurs ainsi que de nombreux étudiants.

Raissa Malu Dinanga est désormais Ministre d'État de l'Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté en RDC, un jalon majeur pour l'éducation et l'inclusion des femmes dans les sciences. La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) salue cette nomination, reconnaissant son engagement en faveur de l'éducation et de l'autonomisation des femmes. En tant que professeure et auteure émérite, Raissa Malu a longtemps œuvré pour la promotion des sciences mathématiques et technologiques en RDC, se distinguant par son leadership et sa vision.

Son rôle dans le Projet d'éducation pour la qualité et la pertinence des enseignements aux niveaux secondaire et universitaire (PEQPESU) démontre son engagement envers l'amélioration de la qualité de l'éducation dans le pays. De plus, son implication en tant que membre du jury pour la sélection des lauréates de la Bourse régionale Femmes et Sciences souligne son engagement envers l'inclusion des femmes dans les sciences.

En tant que Ministre d'État de l'Éducation Nationale et nouvelle Citoyenneté, Raissa Malu aura l'opportunité de concrétiser sa vision pour l'avenir de l'éducation en RDC. Son leadership éclairé et sa passion pour l'éducation scientifique et technologique sont des atouts précieux pour cette mission. Elle est bien placée pour relever les défis et mettre en œuvre des réformes audacieuses et innovantes pour un système éducatif inclusif et de qualité.

Le samedi 18 mai 2024 symbolise une étape cruciale dans le renforcement de la recherche biomédicale et technologique en République du Congo, en effet la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) et la Fondation Giovanni et Mamie (FCGM) ont signé un accord de partenariat.

La FCRM, reconnue pour son engagement et son excellence, a toujours été à la pointe de la recherche biomédicale au Congo. Elle s'appuie sur des valeurs solides telles que l'engagement et l'excellence, incarnées par ses nombreux acteurs et son réseau de partenaires locaux, régionaux et internationaux. Au fil des ans, la FCRM a su se distinguer par son originalité, son ambition et son audace, contribuant ainsi au développement de la recherche scientifique non seulement au Congo, mais aussi en Afrique.

De son côté, la FGM, fondation privée à but non lucratif, se consacre à la promotion de la technologie et de la science vivante pour un avenir meilleur et un développement durable. Avec pour objectif de devenir un contributeur de référence mondiale dans la recherche et les biotechnologies au cours des 10 prochaines années, la FGM s'engage à accélérer le changement positif par le biais de la science.

La FCRM est heureuse de partager avec vous son engagement en faveur du renforcement des capacités du système des laboratoires en République du Congo. À la demande du Ministère de la Santé et de la Population et avec le généreux soutien financier du projet REDISSE IV-CEEAC de la Fondation Mérieux, la FCRM a récemment participé à une réunion d'évaluation des capacités du système des laboratoires.

Cette réunion, qui s'est tenue du 6 au 9 mai 2024, a réuni des cadres et des experts des institutions et organismes clés pour discuter des moyens d'améliorer les services de santé dans notre pays. Nous sommes reconnaissants envers tous les participants pour leur contribution précieuse à cette initiative.

Dans le cadre de notre partenariat fructueux avec la Fondation Mérieux, nous avons eu l'honneur d'accueillir une délégation d'auditeurs du groupe Mérieux et du Ministère de la Santé et de la Population lors de leur récente visite au laboratoire de la FCRM et au Centre de Recherche sur les Maladies Infectieuses le 8 mai 2024. Cette rencontre a été l'occasion de partager des connaissances et des expertises, renforçant ainsi notre collaboration en faveur de l'excellence scientifique et de la santé publique.

La FCRM exprime sa gratitude envers tous les partenaires impliqués dans cette initiative, ainsi qu'envers tous ceux qui contribuent à la recherche médicale et au renforcement des capacités sanitaires en République du Congo.

Nous sommes impatients de poursuivre cette collaboration pour façonner ensemble l'avenir des soins de santé dans notre pays.

En cette journée mondiale du travail, nous nous rassemblons non seulement pour honorer nos réalisations et nos efforts collectifs, mais aussi pour célébrer la force de notre équipe et cultiver des liens encore plus forts à travers un team building inoubliable. Aujourd'hui, nous reconnaissons que chaque membre de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) apporte une contribution unique et précieuse à notre mission commune.

À nos chercheurs dévoués, nous exprimons notre profonde gratitude pour votre passion infatigable pour la découverte scientifique. Vos efforts inlassables dans les laboratoires et sur le terrain ont ouvert de nouvelles voies vers des solutions médicales novatrices et ont apporté de l'espoir à ceux qui en ont le plus besoin.

À notre personnel administratif, nous disons merci pour votre soutien indispensable qui maintient nos opérations en marche. Vos compétences organisationnelles et votre dévouement sans faille sont les piliers sur lesquels repose notre succès. Chaque tâche que vous accomplissez avec précision et détermination contribue à faire avancer notre cause commune.

Aux bailleurs de fonds et aux partenaires, nous exprimons notre sincère appréciation pour votre confiance et votre soutien continu. Votre engagement envers notre mission nous donne les moyens de réaliser des progrès significatifs dans la lutte contre les maladies et d'apporter des changements tangibles dans la vie des gens.

Le premier mai 2024, nous nous sommes engagés dans des activités sportives de team building afin de renforcer nos liens en dehors du cadre traditionnel du travail. Ces moments d’amitié et de détente doivent renforcer notre unité en tant qu'équipe et nous rappeler que nous sommes plus forts ensemble que séparément.

Cette journée a été remplie de rires, de défis stimulants et de moments de partage qui nous rapprochent entant que famille FCRM. Puissions nous puiser dans cette énergie collective pour continuer à repousser les frontières de la recherche médicale et à faire progresser notre mission commune de promouvoir la santé et le bien-être pour tous.

Ensemble, nous sommes une force puissante pour le changement. Ensemble, nous pouvons accomplir l'extraordinaire.

Line est grande et svelte et Naomie est haute comme trois pommes avec de grands yeux vifs. Silhouettes frêles en quête de protection ?  Ce serait une erreur que de se fier à leurs apparences car ces deux biologistes savent très exactement ce qu’elles veulent et ce n’est pas un hasard si elles travaillent dans le Centre de recherche sur les maladies infectieuses, Christophe-Mérieux (ex-Orostom) à Brazzaville.

Avec la détermination, on peut aller où on veut dixit Line

Entrer dans les rangs des femmes qui s’investissent pour éradiquer les maladies infectieuses émergentes et réémergences ainsi que les maladies tropicales négligées en Afrique, tel est le leitmotiv de Line Lobaloba, la vingtaine, étudiante en 

instance de soutenance de thèse de doctorat à l’Université Marien Ngouabi. « Un jour, j’aimerais que mon nom soit cité dans les rangs des femmes qui font avancer la recherche dans la lutte contre les maladies infectieuses en Afrique », dit-elle en souriant. 

Un rêve qu’elle croit possible dès lors qu’elle a franchi les portes de la Fondation Congolaise pour Recherche Médicale (FCRM) où elle conduit son travail de thèse qui porte sur l'étude des réponses immunes des individus (congolais) au cours de la pandémie à COVID-19. Line a été très impliquée dans la détection et la caractérisation du virus SARS-COV2 chez les patients résidant à Brazzaville,et dans l'analyse des anticorps chez ces individus. Son travail a fait l'objet d'important articles scientifiques et de présentations lors de conférences internationales. Des recherches passionnantes, selon Line Lobaloba Ingoba , qui souhaite poursuivre les investigations sur les infections virales afin de contribuer à une meilleure préparation et réponses contre ces maladies qui font encore trop de victimes en Afrique.

Pour la Journée internationale des droits des femmes, elle précise son point de vue, estimant que la journée du 8 mars « n’est aucunement une fête d’exhibition où les femmes se pavanent vêtues de pagnes et criant à qui veut les entendre des slogans, mais c’est une journée de réflexion où les femmes, et particulièrement les jeunes filles, doivent s’engager dans le travail  (et peu importe le métier qu’elles font) pour pouvoir améliorer leurs conditions de vie et celles des autres. Ce n’est pas facile je le sais, mais avec la détermination, on peut atteindre ses objectifs ».

Un rêve qui devient réalité

Mita Naomie Merveilles Dello, 25 ans, a fait son entrée il y a un an à la FCRM. Un rêve devenu réalité. Chose inimaginable pour la jeune fille qui a dû tenir tête à sa mère et surtout batailler fort contre son frère qui tenait absolument qu’elle fasse des études d’économie comme lui. « Quand j’ai décidé de m’orienter vers la Faculté des sciences et techniques à l’Université Marien- Ngouabi, mon frère a monté ma mère contre moi et les deux me menaient la guerre, surtout quand j’ai eu à reprendre la première année. J’en ai eu pour mon compte », relate Naomi qui se félicite d’avoir pu résister à sa famille. « C’était inimaginable pour moi, avoir une blouse, des gants, être dans un laboratoire à faire des recherches, c’est comme dans un rêve », dit la jeune fille, heureuse et gratifiante envers Mme Francine Ntoumi (Présidente de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale).


Naomie, étudiante en première année de thèse doctorale en biologie moléculaire et immunologie appliquée  à la Faculté  des sciences  et techniques  de l’Université Marien-Ngouabi,  sait qu’elle n’a pas droit à l’erreur. Elle s’applique tous les jours pour donner le meilleur  d’elle-même. Passionnée par ce qu’elle fait, la biologiste ne sait pas s’arrêter quand elle parle de ses recherches. «  C’est ce que j’ai choisi de faire et je ne le regrette pasMaicela n’a pas non plus été facile pour moi, mais tout dépend de la détermination que l’on a pour ses rêves. Mon message sur la jeune fille est qu’elle doit se réveiller et se prendre en main car rien n’est impossible, il suffit juste d’être déterminée et l’on peut faire ce que l’on veut et surtout quand on le fait avec le cœur et la passion. Car, faire ce que l’on veut nous pousse à aller loin, et non ce que les autres veulent pour vous », encourage-t-elle. Stagiaire au Centre de la recherche sur les maladies infectieuses Christophe-Mérieux de la FCRM, elle mène les travaux de recherches sur la tuberculose et entend bien révolutionner les choses dans ce domaine.

Au cours de son récent séjour à Brazzaville, le Professeur Jean-Jacques Muyembé, éminent chercheur et expert en maladies infectieuses, a renforcé les liens de collaboration scientifique et médicale entre les institutions de santé de la République du Congo et de la République Démocratique du Congo. Son emploi du temps chargé a été ponctué de rencontres significatives et de visites inspirantes.
 
L'un des moments forts de son séjour a été sa visite à la Direction Générale de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM), où il a eu l'honneur de saluer la présidente de la fondation. Cette rencontre a ouvert la voie à des discussions fructueuses sur les projets de recherche en cours et les opportunités de collaboration future entre les deux pays voisins.
 
Par la suite, le Professeur Muyembé s'est rendu au Centre de Consultation et Laboratoire d'Analyse Médicale, accompagné du Dr. Kamal, responsable du Centre. Là, il a eu l'occasion de visiter les installations des laboratoires et d'échanger avec le personnel médical sur les défis rencontrés dans le diagnostic et la prise en charge des maladies infectieuses.
 
Une autre étape importante de sa visite a été la tournée des laboratoires du Centre de Recherche sur les Maladies Infectieuses, où le Professeur Muyembé a pu observer de première main les travaux de recherche en cours. Sa présence a été source d'inspiration pour les chercheurs et les techniciens du laboratoire, soulignant l'importance cruciale de la collaboration régionale dans la lutte contre les maladies infectieuses.
 
Somme toute, la visite du Professeur Jean-Jacques Muyembé à Brazzaville a été un moment charnière dans la promotion de la recherche médicale et de la coopération scientifique entre la République du Congo et la République Démocratique du Congo. Son engagement indéfectible envers la santé publique et son expertise inestimable continueront de guider et d'inspirer les efforts pour prévenir et combattre les maladies infectieuses en Afrique et dans le monde.
 
Restez à l'écoute pour plus de mises à jour sur les développements passionnants dans le domaine de la recherche médicale et de la santé publique.

Le séminaire tenu à Brazzaville a eu pour but de procéder à une évaluation approfondie des participants du Centre d'Épidémiologie, de Formation et de Recherche Intégrée (CEFRI), tout en favorisant une collaboration renforcée entre l'Institut National de Recherche Biomédicale (INRB) et deux institutions majeures du Congo, à savoir le Laboratoire National de Santé Publique (LNSP) et la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM).

Dans cette démarche, la FCRM, le LNSP et l'INRB ont été les acteurs clés, jouant un rôle central dans la dynamique de renforcement des capacités et des collaborations en matière de recherche médicale et de riposte aux maladies.

Les discussions ont principalement porté sur la préparation nécessaire à la riposte face aux maladies émergentes et réémergentes dans les pays d'Afrique centrale. Ce thème stratégique vise à anticiper et à répondre efficacement aux défis sanitaires régionaux, dans une démarche proactive.

En termes de projets futurs, deux initiatives majeures ont été envisagées. Tout d'abord, la formation des jeunes scientifiques congolais sur les nouvelles techniques de laboratoire, visant ainsi à promouvoir l'excellence scientifique et la recherche de pointe dans le pays. Ensuite, l'assistance technique et scientifique de l'INRB aux institutions de recherche de la République du Congo, afin de consolider les collaborations et de garantir un partage optimal des connaissances et des ressources.

Ce séminaire a permis d'établir des liens solides entre l'INRB et les deux institutions congolaises (LNSP et FCRM). L'évaluation des participants CEFRI du Congo a été positivement appréciée, témoignant ainsi de l'engagement continu des acteurs régionaux envers le renforcement des capacités et la coopération régionale en matière de santé publique.