3 Août 2024

SÉNAT-CONGO : PRÉSENTATION DES ENJEUX DE LA 74e SESSION DU COMITÉ RÉGIONAL OMS-AFRIQUE.


Le ministre de la Santé et de la Population, Gilbert Mokoki, et la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique, Matshidiso Moeti, ont présenté, ce vendredi 02 Août 2024 au président du Sénat, Pierre NGOLO, les enjeux de la 74e session du comité régional, prévue du 26 au 30 août prochain à Brazzaville.

L’un des enjeux majeurs de la prochaine session de l’OMS pour l’Afrique est l’élection du nouveau directeur régional qui succédera au Dr Matshidiso Moeti qui a passé 15 ans à la tête de cette institution.

La rencontre à laquelle prendra part le directeur général de l’OMS connaîtra la participation des ministres des 47 pays d’Afrique ainsi que des partenaires qui s’occupent de la santé. « Nous allons parler et discuter de la santé : les progrès, les enjeux, les problèmes, comment nous pouvons travailler ensemble pour appuyer nos gouvernants, nos pays et la population en Afrique pour la bonne santé.

Il y aura beaucoup de partenaires aussi avec qui nous travaillons tels que les bailleurs de fonds, les autres organisations qui s’occupent de la santé.

Cela nous donnera une opportunité de voir là où nous sommes, quels sont les progrès, qu’est-ce qu’il y a à faire encore ensemble pour améliorer la santé de la population de nos pays africains », a expliqué le Dr Matshidiso Moeti.

La directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique qui s’apprête à quitter le Congo dans plus de six mois s’est félicitée de l’appui de ce pays à son institution. « Il était important de venir briefer monsieur le président du Sénat, nous sommes en train d’appuyer le pays à améliorer le système de santé surtout au niveau primaire.

Si la population doit bénéficier de cela, il faut que les gestionnaires et les parlementaires l'encouragent, travaillent avec elle pour décentraliser le système de santé afin de l’élargir dans le pays.

Nous appuyons l’initiative du gouvernement de décentraliser les financements, l’accès et la formation au niveau de base au Congo », a-t-elle conclu.