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La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale a le plaisir d'informer la communauté scientifique et la population congolaise que les premières (onze) séquences du  virus SARS-COV2 circulant en République du Congo sont  publiées depuis le 14 Octobre 2020 sur le site de GISAID (https://www.gisaid.org) .

Le séquençage a été assurée par l’équipe de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale et le Next Generation Sequencing  Competence Center Tübingen (Allemagne) qui est l’un des 4 centres de référence allemand.

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale vous invite à retrouver ces données de séquences en temps réel en suivant le lien ci-dessous :
 
https://www.gisaid.org/epiflu-applications/phylodynamics/

 
Le type de virus majoritaire circulant appartient au Clade G et la sous-famille la plus présente est GH.

Le variant G variant a une mutation au niveau de la protéine S (spike) S-D614G
 
Clade GH: caractérisé par la mutation sur ORF3a donnant une mutation Q57H

Ce Mercredi 14 Octobre 2020, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale a eu l'honneur de lancer officiellement son projet "Femmes et Science" pour l'année scolaire 2020 - 2021 en présence de Madame Audrey AZOULAY, Directrice Générale de l'UNESCO, de la très Distinguée Première Dame de la République du Congo, Madame Antoinette SASSOU-NGUESSO, des chefs de mission diplomatique en République du Congo et de quelques membres du gouvernement.
 
Profitant de cette occasion solennelle, Professeure Francine NTOUMI, Directrice de la Fondation Congolaise pour la Recherche, initiatrice du Projet "Femmes et Science, Faire de la Recherche Scientifique, Une Ambition Féminine" a fait un plaidoyer devant ces éminentes personnalités sur la situation des femmes en science en République du Congo, dans la sous région Afrique Centrale et sur le Continent, tout en sollicitant leur apport multiforme pour cette initiative importante dont l'objectif principal est l'augmentation du pool des femmes chercheures dans la Recherche biomédicale au Congo .
 
Le thème retenu pour le projet "Femmes et Science" 2020 - 2021 est : "FEMMES ET SCIENCE EN AFRIQUE, UNE REVOLUTION SILENCIEUSE"

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale à le plaisir d'informer la communauté scientifique et le grand public que le Prix Nobel en chimie 2020 a été décerné à deux femmes: Emmanuelle Charpentier (Française) et Jennifer Doudna (Américaine) pour leur travail portant sur «le développement d'une méthode d'édition du génome».
 
Les deux généticiennes sont donc récompensées pour avoir mis au point des "ciseaux moléculaires" capables de modifier les gènes , une percée révolutionnaire et "un outil pour réécrire le code de la vie", a souligné le jury. C'est la première fois qu'un duo féminin reçoit entièrement ce prestigieux prix. Cinq femmes seulement ont eu le Nobel de chimie depuis 1901, pour 183 hommes: Marie Curie (1911), sa fille Irène Joliot-Curie (1935),(1964), Ada Yonath (2009) et Frances Arnold (2018). Les prix Nobel récompensent depuis 1901 des hommes, des femmes et des organisations ayant œuvré pour le progrès de l'humanité, selon le vœu de leur créateur, l'inventeur suédois Alfred Nobel.
 
Il sied de rappeler que le 20 février 2018, sous le parrainage de la Ministre de la Santé, Madame Jacqueline Lydia MIKOLO, en présence de l'ancienne représentante de l'attention au Congo, Madame Fatoumata Binta DIALLO, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale et le Réseau d'Afrique Centrale sur les Essais Cliniques (CANTAM) ont organisé un séminaire sur l'édition du génome du moustique dans la lutte contre le paludisme avec l'outil CRISPR / Cas 9. Les implications éthiques ont été longuement discutées . Ce séminaire visait à susciter une voix africaine dans le rôle de l'édition du génome dans l'élimination du paludisme.

Les femmes ne représentent que 28.8% des chercheurs dans le monde. En Afrique, suivant les pays, la situation varie de 4% au Tchad à 55% en Tunisie et en République du Congo, on dénombre environ 13% de femmes scientifiques. La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale très engagée dans la promotion des femmes dans la science poursuit depuis 2014, le projet «Femmes et Science: Faire de la recherche, une ambition féminine» .
 
Elle se réjouit car de plus en plus de partenaires s'associent à cette importante initiative.

Dans le cadre de la mise en œuvre du Projet ITAIL-COVID-19 financé par le Partenariat Europe-Pays en Développement pour les Essais Cliniques (EDCTP) coordonné par la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM), les investigateurs de ce projet ont participé à une formation en ligne sur « la capture SARS-COV-2 par l’ApoH », supervisée par l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), France, partenaire du projet.
 
La protéine ApoH (Apolipoprotéine), une glycoprotéine plasmatique circule dans le sang sous forme libre ou liée à des lipoprotéines a la faculté de se lier à des agents infectieux (bactérie, virus) permettant ainsi la capture, la concentration et de la purification des micro-organismes infectieux. Cette protéine existe également sous forme synthétique, appelée Peps6.
La protéine ApoH et la peptide de synthèse Peps6 sont couplées sur des nano billes paramagnétiques qui permettent de prétraiter un échantillon pour capturer et concentrer les micro-organismes avant leur détection. Ce prétraitement simple et rapide se fait en une seule étape, en quelques minutes.
Ces billes sont ajoutées à un échantillon biologique (sang, plasma, sérum, salive, eau, lait…) susceptible de contenir des agents infectieux (virus, bactéries…). Après incubation, les billes sont aimantées et le surnageant retiré, ce qui élimine un grand nombre d’agents interférents. Les virus ou bactéries sont retenus par l'ApoH ou la peptide Peps6 et sont par conséquent concentrés. Ils peuvent alors être détectés par les processus de détection existants et faire l’objet de diverses manipulations : lyse, extraction de l’ARN et RT-PCR dans le cas du COVID-19.
Animée par le Dr Carolyn Thibal d’ApoH-Technologies avec la participation active du Professeur Francisco VEAS, de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD), France, cette formation interactive destinée aux chercheurs et techniciens du Centre de Recherche sur les Maladies Infectieuses (CeRMI) de la FCRM impliqués dans le dépistage du SARS-COV-2 avait pour objectif la maîtrise de cette technique afin d’accroitre la sensibilité du test PCR de dépistage du COVID-19.
 
La formation s’est déroulée en 2 phases :
 
1- capture du virus à partir des prélèvements nasopharyngés (NSP) plongés dans les tubes contenant le milieu universel de transport (UTM) ;
2- capture du virus à partir de la salive recueillie dans un récipient approprié (pot de prélèvement).
 
Dans les 2 cas, la surnageant obtenu permet de mener toutes les autres étapes du dépistage du COVID-19 : lyse du virus, préparation de l’ARN et RT-PCR. Dans son application, cette technique vise le dépistage de porteurs de faible charge virale et une prise en charge adaptée de ces personnes.

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale informe les jeunes Congolais et Congolaises sur l'appel à candidatures pour une bourse de la Fondation KONRAD ADENAUER. Pour plus d'informations et d’éventuelles candidatures, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale vous invite à suivre le lien ci-après :
 
La date limite de dépôt de candidature est fixé pour le 31 octobre 2020.
 
Qui est Konrad Adenauer et que fait la Fondation ?
Fondée en 1955, la Fondation Konrad Adenauer (KAS) est une association sans but lucratif allemande, d’utilité publique qui porte le nom du premier Chancelier allemand et qui est ancrée dans les valeurs chrétiennes-démocrates et dans les idées européennes. Elle possède aujourd’hui l'un des plus grands réseaux des boursiers en Allemagne et dans plus de 100 pays. En Allemagne, les fondations politiques ont été fondées par la volonté publique. Aujourd’hui, il y en a six, représentant les différentes valeurs politiques principales. La KAS est parmi les plus grandes. Une de ses tâches principales après la Deuxième Guerre Mondiale était de former le public allemand dans l’éducation civique avec l’Allemagne devenue enfin une démocratie. Dans les années Soixante, l’Allemagne avait mandaté les fondations politiques de contribuer au développement à l’étranger en offrant l’éducation civique pour la Démocratie, l’Etat de Droit, les Droits de l’Homme et l’Economie Sociale de Marché. Au Congo, la KAS est active depuis 1966.

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale à le plaisir de vous informer que Sir Alimuddin Zumla , professeur de maladies infectieuses et de santé internationale à l'University College de Londres, médecin consultant en maladies infectieuses à l'UCL Hospitals NHS Foundation Trust a reçu le prix international le plus prestigieux en sciences tropicales : MAHATHIR SCIENCE AWARD 2020
 
MAHATHIR SCIENCE AWARD (MSA) est décerné aux chercheurs ou institutions qui ont réalisé des percées scientifiques internationalement reconnues dans la recherche tropicale pionnière qui ont eu des impacts positifs plus importants sur la société dans les domaines de la médecine tropicale, de l'agriculture tropicale, de l'architecture tropicale et de l'ingénierie. et les ressources naturelles tropicales.
 
Pour rappel Sir Alimuddin Zumla est membre du Réseau d'Afrique Centrale sur les Essais Clinique (CANTAM) et du consortium Pandora-ID-NET, tous deux coordonnés par la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale.

Le 31 août de chaque année, nous célébrons la Journée de la médecine traditionnelle africaine. L’édition 2020 de cette Journée revient sur les progrès accomplis au cours des 20 dernières années pour donner plus d’importance à la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé nationaux.
 
La médecine traditionnelle est utilisée depuis des siècles pour améliorer le bien-être des populations et elle continue de jouer un rôle essentiel dans les soins de santé. Elle tire sa quintessence de la riche et exceptionnelle biodiversité de plantes aromatiques et médicinales que recèle l’Afrique. La médecine traditionnelle est aussi une industrie prometteuse que les pays africains peuvent exploiter plus et exporter à l’international.
 
Pendant la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), la médecine traditionnelle africaine a été sous le feu des projecteurs, en commençant par les débats intenses qui ont entouré l’utilisation du COVID-Organics en tant que traitement potentiel de la COVID-19. Des mesures ont été prises pour accélérer les études sur ce remède, à l’effet d’en généraliser la production au cas où son efficacité était avérée.
 
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC-Afrique) ont apporté leur contribution à ce processus en élaborant un protocole principal devant régir les essais cliniques des médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle utilisés pour le traitement de la COVID-19. Dans le même ordre d’idée, l’OMS et le CDC-Afrique ont créé un comité consultatif régional regroupant des experts de tout le continent afin de superviser l’étude sur le COVID-Organics et sur d’autres remèdes potentiels.
 
Ces mesures les plus récentes s’appuient sur deux décennies d’action pour mettre en évidence la médecine traditionnelle africaine, et je voudrais évoquer ici quelques-uns des progrès considérables qui ont été accomplis.
 
Quarante pays se sont désormais dotés de politiques sur les médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle, contre huit pays en 2000 ; en outre, nombre de ces pays ont intégré la médecine traditionnelle dans leurs politiques nationales de santé et établi des cadres réglementant la pratique des tradipraticiens de santé. Dans 24 pays, des établissements universitaires ont inclus des cours sur la médecine traditionnelle dans les programmes de formation en pharmacie et en médecine. Dans 17 pays, des passerelles d’orientation-recours sont établies entre les tradipraticiens de santé et les praticiens de la médecine conventionnelle, et huit pays renforcent la prestation intégrée des services de la médecine traditionnelle et des services de la médecine conventionnelle. Au Ghana, la disponibilité des services intégrés a doublé, passant de 19 établissements qui proposaient ces services en 2012 à 40 établissements proposant les mêmes services en 2020.
Avant 2020, l’Afrique du Sud, le Ghana et le Mali avaient mis en place une couverture partielle par l’assurance-maladie pour les produits et services de la médecine traditionnelle, protégeant ainsi les populations contre les difficultés financières, conformément aux principes de la couverture sanitaire universelle.
Aujourd’hui, il existe plus de 34 instituts de recherche dédiés aux médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle africaine. Dans 15 pays, des financements publics sont régulièrement alloués à la recherche dans le domaine de la médecine traditionnelle. Près de 90 autorisations de mise sur le marché ont été délivrées dans les pays pour des médicaments à base de plantes, et plus de 40 médicaments issus de la pharmacopée traditionnelle figurent sur des listes nationales de médicaments essentiels. La culture à grande échelle de plantes médicinales s’intensifie également, tout comme la production locale de médicaments à base de plantes.
 
Ces accomplissements attestent des progrès considérables réalisés en ce qui concerne la réglementation et la promotion de la médecine traditionnelle africaine. Pour consolider ces acquis, il faut recueillir plus de données sur l’innocuité, l’efficacité et la qualité des décoctions traditionnelles à base de plantes, veiller à une application plus stricte des cadres de réglementation existants et concevoir de meilleures plateformes pour partager et protéger les savoirs médicaux traditionnels pour les générations futures. La biodiversité africaine et la médecine traditionnelle sont menacées par le changement climatique, et des mesures d’atténuation s’avèrent nécessaires.
 
Reconnaissant le besoin impérieux de mener des actions supplémentaires, je joins ma voix à celles qui ont lancé un appel en faveur de la troisième Décennie de la Médecine traditionnelle africaine. Cette décennie donnera l’occasion d’exploiter au mieux le plein potentiel que recèle la médecine traditionnelle africaine.
 
Je lance un appel aux gouvernements, aux institutions universitaires et de recherche, aux praticiens et au secteur privé pour le renforcement de leur collaboration. En travaillant de concert, les parties prenantes peuvent élargir l’accès aux médicaments traditionnels de qualité fournis par des équipes de soins de santé intégrées dans les systèmes de santé nationaux.
 
Mon ambition personnelle est que la médecine traditionnelle africaine soit plus pleinement reconnue sur le plan international. Je réitère l’engagement de l’Organisation mondiale de la Santé à promouvoir des médicaments traditionnels sûrs et efficaces pour un meilleur bien-être des populations.

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale vous annonce le début de l'essai clinique de phase 1 de GRAd-COV2, le candidat vaccin italien contre COVID-19, créé, produit et breveté par la société de biotechnologie italienne ReiThera en collaboration avec l'institut National pour les maladies infectieuses "Lazzaro Spallanzani" qui est un prétentaine de la FCRM dans le projet PANDORA.
 
Le candidat vaccin ReiThera a passé des tests pré-cliniques réalisés à la fois in vitro et in vivo sur des modèles animaux, qui ont mis en évidence une forte réponse immunitaire et un bon profil de sécurité, et par la suite le début des essais sur l'homme a été approuvé par l'Institut national de la santé, l'italien. Drug Agency AIFA et le Comité national d'éthique pour l'urgence COVID-19.
 
Plus de détails sur le communiqué de presse ci-dessous.

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) a participé ce vendredi 21 Août 2020, au webinaire Sciences - COVID 19 organisé par l'UNESCO et le Ministère de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technologique sous le thème : " Activités de recherche dans le cadre de la riposte contre la COVID-19 en République Démocratique du Congo et en République du Congo".
 
Au cours de ce webinaire, la directrice de la FCRM a présenté les activités menées par ladite fondation :
 
1. Santé publique: Activités de dépistage par RT-PCR de la population
– Enquête sur les Connaissances, Attitudes et Pratiques des agents de santé
2. Diagnostic: Évaluation de différents tests de diagnostic rapide (sérologique vs ELISA et antigénique vs RT-PCR)
3. Épidémiologie: Etude séro-épidémiologique dans la population congolaise
4. Ingénierie: Fabrication d’un respirateur artificiel et de visières de protection avec l’impression 3D.
 
Tout en révélant quelques défis :
 
1.Renforcement de la formation et des échanges entre institutions locales, autorités de régulation et comités d’éthique
2.Préparation des communautés pour de nouvelles interventions
3.Opportunités de financement et de collaborations (Réseaux existants ( EDCTP NoE, Deltas, ALERRT, PANDORA,…)
4.Est-ce qu’un traitement /outil efficace en Europe aura la même efficacité en Afrique?
5.Besoin d’études épidémiologiques: Environnements divers, variété de conditions pour les essais cliniques (populations, épidémiologie de la maladie) pour déterminer les profils d'efficacité et de toxicité spécifiques aux régions pour des produits thérapeutiques ou préventifs