Dernières actualités



Docteur Winnie OSSETE INGOBA de nationalité congolaise est lauréate de l’année 2022 du prix Ibni Oumar Mahamat Saleh. Elle a fait ses études à l’université Assane Seck (Ziguinchor, Sénégal) où elle a soutenu une thèse en juin 2020 en géométrie intitulée : « a new insight on ronkin functions or currents ». Elle est vacataire à la Faculté des sciences et techniques de l’université Marien Ngouabi de Brazzaville (Congo).
 
Rappelons que, le prix Ibni a été créé en 2009 à la mémoire d’Ibni Oumar Mahamat Saleh, mathématicien et homme politique tchadien, disparu en 2008, afin de poursuivre son engagement pour une formation de qualité des jeunes mathématiciens africains. Il est décerné tous les deux ans à une ou deux personnes, par un comité scientifique mis en place conjointement par des sociétés savantes de France et le Centre international de mathématiques pures et appliquées (Cimpa).

"How hydrogen sulfide deposition from oil exploitation may affect bacterial communities and the health of forest soils in Congolese coastal plains? "  

L’article de Dr Stella KOUTIKA mérite l’attention de tous car elle rapporte que le dépôt de sulfure d'hydrogène provenant de l'exploitation pétrolière survenant depuis 1969 peut potentiellement affecter les communautés bactériennes qui colonisent les plantations d'acacia et d’eucalyptus des plaines côtières congolaises.
  
Ces plantations ont été mises en œuvre sur les savanes indigènes précédentes pour utiliser les sols impropres à l'agriculture, fournir du bois à pâte et du bois énergie, et préserver les forêts naturelles. Son examen de la situation montre comment les activités humaines peuvent avoir un impact sur la composition de la communauté bactérienne qui à leur tour auront un impact sur la composition des sols. Elle insiste aussi sur le fait que la durabilité des forêts est dépendante des interactions entre la fonction des sols, l’environnement et les activités humaines. 

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale vous invite à retrouver l'intégralité de ces articles sur le site web de Frontiers in Soil Science en suivant le lien ci-après : https://static.frontiersin.org/articles/10.3389/fsoil.2022.920142/full

Les résultats du premier baccalauréat post COVID-19 ont été publiés sur toute l'étendue du territoire national. Les épreuves se sont déroulées cette année sans les perturbations liées à la pandémie de Covid-19. Sur les 93 874 candidats présents à la session de juin 2022, 36 995 ont été déclarés admis, soit un taux de réussite de 39, 41%.
 
Ce taux est en hausse par rapport à celui de 2021(35, 74 %) et 2020 (34, 76 %), deux années où la crise sanitaire a perturbé le fonctionnement du système éducatif en République du Congo. L’obtention de cet examen étant une condition sine qua non à l’entrée dans les études supérieures, la FCRM félicite tous les admis et encourage les candidats malheureux à encore plus d'effort pour la session de 2023. Quant aux lauréats issus des séries scientifiques, il est plus que temps de s'inscrire dans les filières scientifiques de leurs choix afin de renforcer le pool des chercheurs congolais.
 
Quelques chiffres pour illustrer l'importance que de la participation aux sciences dans le développement d'un pays : L'Afrique du Sud compte env. 484 chercheurs /million d'habitants, le Sénégal env. 564 chercheurs /Million d'habitants et la République Démocratique du Congo env. 11 chercheurs /million d'habitants. La Corée du Sud, 8714 chercheurs /million d'habitants et l'Allemagne, 5393 chercheurs /million d'habitants.

La coordination du Réseau de Recherche Clinique d'Afrique Centrale - CANTAM (cantam.org) représentée par M. Jolivet MAYELA (Chef de projet CANTAM) et M. Clem MAKITA (Responsable financier CANTAM) a réalisé les 20 et 21 juin 2022, une mission de supervision et de formation des gestionnaires de projets et des finances de l’Unité de Pharmacologie Clinique et de Pharmacovigilance (UPC-PV), institution du réseau basée à Kinshasa, en République Démocratique du Congo.

Cette session de travail a permis d’améliorer les connaissances des gestionnaires locaux en termes d’exigences techniques et financières de l’EDCTP, d’identifier des pistes de solution aux différents obstacles et difficultés qui entravent le bon déroulement des activités en RDC et de dresser un premier bilan des activités conduites par l’UPC-PV, pour le compte de la première année de la phase 3 de CANTAM.

Il sied de rappeler que la coordination de CANTAM a parmi ses principales missions, de s’assurer que tous les partenaires mettent en œuvre le projet de façon conforme aux exigences techniques et financières du Partenariat Europe-Pays en développement pour les essais cliniques (programme EDCTP 2).

CONTEXTE DU PROGRAMMES DES BOURSES

Face aux nouveaux défis mondiaux comme l'accélération des nouvelles technologies, la protection de la biodiversité, les changements climatiques ou les menaces sanitaires, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM), appui à la recherche scientifique, à la santé publique et à l'enseignement supérieur en République du Congo, est persuadée que la Science a un rôle central dans la proposition de solutions adaptées à chaque environnement et contexte géographique.
 
Alors qu'elles sont plus nombreuses à poursuivre un cursus universitaire, les femmes restent sous-représentées dans les filières scientifiques en Afrique subsaharienne (30%), selon les données de l'UNESCO. L'Afrique centrale est dans le peloton de queue avec environ 10 % de femmes dans les sciences. Face à ce constat, la FCRM en collaboration avec ses partenaires a mis en œuvre, depuis 2014, le projet « Femmes et Sciences : Faire de la recherche, une ambition féminine » dont la Première Dame de la République du Congo qui est aussi la Présidente de la Fondation Congo Assistance est la marraine depuis 2021.
 
Cette année, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale et ses partenaires organisent la deuxième édition des bourses d'excellence aux étudiantes Congolaises.
 
CONDITIONS D'ÉLIGIBILITÉ

Les candidats doivent :

Être de nationalité congolaise ;
Être inscrit- dans une université en république du Congo dans une filière scientifique (biologie, mathématique, physique, chimie, immunologie, informatique, etc.)
Être inscrit en Master 1 ou Master 2 en 2022
 
Le dossier de candidature doit comprendre :
 
Bourse Femmes et Sciences Master 1 ou 2
  • Copie de la pièce d'identité
  • Copie de tous les diplômes universitaires
  • Une lettre de motivation
  • Curriculum vitae détaillé
Envoyer le dossier complet de candidature à l'adresse suivante : info@fcrm-congo.com

Avant le 31 août 2022 à minuit.

En janvier 2007, lors d’un sommet de l’Union africaine (UA), les chefs d’État ont instamment demandé à tous les pays de l’UA de consacrer, d’ici à 2020, au moins 1 % de leur produit intérieur brut à la recherche et au développement. Ils se sont aussi engagés à revitaliser les universités africaines dont un grand nombre ont périclité suite au tarissement, au cours des dernières décennies, du soutien dont elles jouissaient et à promouvoir l’étude de la science et de la technologie chez les jeunes.
 
Cependant, 15 années après ces assises, la plupart des pays africains n’ont toujours pas traduit leurs engagements politiques en programmes susceptibles d’impulser le développement par la science sur ce continent qui abrite 13,4 % de la population mondiale, mais ne fournit que 1,1 % des chercheurs scientifiques de la planète, contrairement à d'autres continents. Le fossé scientifique et technologique entre l’Afrique et le reste du monde ne fait que s’accroître au fil des ans.
 
Des structures privées d'appui à la recherche sur le continent comme la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale travail pour augmenter plus que jamais la masse critique des scientifiques africains et congolais afin de combler ce fossé à travers des programmes comme "Femmes et Sciences" initié depuis 2016 par ladite structure. Toutefois, ce fossé scientifique ne constitue pas un frein aux chercheurs africains qui mènent des recherches sur le continent en usant des standards internationaux avec des résultats à fort impact. C'est ainsi le cas avec la COVID-19 ou des unités de recherches comme celle de la FCRM qui, dès le début de la pandémie, c'est impliqué avec beaucoup d'énergie dans la riposte.
 
Seule organisation disposant de capacités de séquençage en République du Congo, la FCRM a quadruplé sa capacité quotidienne de séquençage entre 2020 et 2022, passant de 24 à 96 séquences génomiques par jour. La FCRM met également en œuvre un projet, soutenu par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), pour renforcer les compétences nationales autour des essais cliniques, dans le but de préparer le terrain pour introduire de nouveaux traitements contre la COVID -19. De nombreuses bonnes intentions ont été exprimées en Afrique, mais des efforts doivent encore être consentis afin d'en faire davantage.
 
C'est pourquoi, il est plus qu'impérieux que les gouvernements africains élaborent des politiques efficaces pour le développement de la science. Les politiques adoptées ne peuvent réussir que si elles sont mises en place en consultation avec les parties prenantes œuvrant pour la science sur le continent. Elles doivent par ailleurs être incorporées dans les législations nationales pour bénéficier d'un cadre juridique afin d'attirer les bailleurs de fonds et les investisseurs.
 
La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale structure d'appui à la Recherche en santé en République du Congo avec une expérience africaine à travers la coordination de plusieurs réseaux sur le continent et sa participation au plus haut niveau dans plusieurs comités de recherches à travers le monde, reste disponible pour accompagner nos gouvernements pour une révolution scientifique sur toute l'étendue du continent.
 
Bonne Journée de la Renaissance Scientifique Africaine à tous !
 
Crédit Photo : @LaurentParienty

Deux ans après le début de la pandémie, la République du Congo a commencé à appliquer les capacités de séquençage génomique développées dans la lutte contre la COVID-19 à d'autres agents pathogènes, dont ceux responsables du paludisme, de la tuberculose ou des maladies diarrhéiques chez les jeunes enfants.

"Grâce au séquençage génomique, les autorités sont informées presque immédiatement de la circulation des variants de la COVID-19 dans le pays", explique le professeur Francine Ntoumi, présidente de la Fondation congolaise pour la recherche médicale (FCRM), basée dans la capitale, Brazzaville. "Maintenant, nous voulons utiliser ces capacités de séquençage pour surveiller d'autres pathologies."

Retrouvez l'intégralité de cet article de l'OMS qui met en lumière le savoir-faire des scientifiques congolais dans le séquençage génomique de la COVID-19 et autres pathogènes en suivant le lien ci-après : https://www.afro.who.int/countries/congo/news/congo-applies-covid-19-genomic-sequencing-skills-other-diseases

La FCRM  reconnaît le soutien multiforme de l’Africa CDC, de l’OMS Congo et de l’ambassade d’Allemagne au Congo et de l’EDCTP dans la réalisation de ce travail. 

Crédit photo : OMS AFRO

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM), informe la communauté scientifique que le Professeur Alain Max MOUANGA (Enseignant-chercheur en psychiatrie à l'université Marien Ngouabi de Brazzaville, (Congo) ancien responsable du Centre de Consultations et Laboratoire d'Analyses Médicales de la FCRM (CCLAM) est l'actuel coordonnateur clinique et responsable du groupe de Recherche sur l'impact social et psychologique des maladies infectieuses au sein de cette structure.
 
Toute l'équipe de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale est heureuse de revoir cet éminent Professeur au sein de cette grande famille de la recherche scientifique.

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM), a organisé du 09 au 11 juin 2022 à Brazzaville, un atelier de renforcement des capacités sur l'évaluation  d’outils de prévention et de traitement de la Covid-19,  financé par l’OMS-Congo.

Cet atelier qui fait suite à celui organisé à Pointe-Noire en avril 2022, fait partie de la série de formations prévue par la FCRM dans le cadre de son appui aux efforts du Gouvernement congolais dans la riposte contre la pandémie de la COVID-19 en république du Congo.

Cette formation a été accueillie très favorablement par les autorités de l'hôpital Municipal Albert LEYONO et l'hôpital de Base de Makélékélé à Brazzaville. Véritable moment d’échange productif, cet atelier a permis aux participants de discuter de différentes expériences sur les essais cliniques thérapeutiques multicentriques, en cours et à venir en Afrique et au Congo, sur le suivi vaccinal, les activités de la pharmacovigilance   ainsi que la méthodologie pour l’évaluation des vaccins, sur l'importance pour le personnel de santé d'adhérer aux bonnes pratiques cliniques, et enfin sur l'obligation des chercheurs de soumettre les protocoles de recherche aux comités d’éthique.
 
La phase pratique de cette formation est prévue au mois de juillet 2022 dans les sites de prise en charge de la COVID-19 de Brazzaville et Pointe-Noire.