Dernières actualités



La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale à le plaisir d'informer la communauté scientifique et le grand public que la doyenne de la faculté de pharmacie de l’Université Saint Joseph de Beyrouth (USJ), Professeure MARIANNE ABI FADEL est l'heureuse lauréate du Prix Christophe Mérieux 2021 de la Fondation Christophe et Rodolphe Mérieux.
 
Ce prix destiné à aider la recherche sur les maladies infectieuses dans les pays en développement, récompense MARIANNE ABI FADEL pour sa découverte de l’implication d’un nouveau gène PCSK9 dans l’hypercholestérolémie familiale au Liban et au Moyen-Orient et son engagement actif dans la lutte contre la pandémie de la COVID-19, pour le dépistage dans différentes régions du Liban.
 
Pour rappel, en 2016, Professeure FRANCINE NTOUMI directrice générale de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale (FCRM) de Brazzaville au Congo fut l'heureuse lauréate de ce prix, pour encourager ses travaux de recherche sur les maladies infectieuses en Afrique de l’Ouest et en Afrique Centrale.

Le monde de la science en République du Congo de nouveau en deuil. Le Professeur Fidèle YALA (microbiologiste) Président du comité d’experts près la coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus COVID-19 est décédé dans la nuit du 31 mai 2021.
La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale présente ses condoléances les plus attristées à sa famille biologique et professionnelle. Nous pleurons un homme passionné des sciences en général et de l’immunologie en particulier.
 
Que votre âme repose en paix, adieu Professeur !

Les doctorants Chastel MFOUTOU MANPANGUY et Armel BATCHI BOUYOU , étudiants en doctorat de l'université Marien Ngouabi et faisant leurs travaux à la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale sont actuellement en Formation sur le Séquençage génomique du virus SARS-COV2 à l'Université de Tübingen en Allemagne. Cette formation est prise en charge par le réseau PANDORA-ID-Net (www.pandora-id.net/).
 
A l'issue de cette formation, ils seront personnes ressources du réseau au niveau de la sous-région Afrique Centrale pour former d'autres chercheurs et étudiants. L'outil de séquençage utilisé est le Nanopore (Minion) Le travail conduit par Chastel a déjà permis de déterminer plus d'une centaine de séquences du virus SARS-COV2 circulant à Brazzaville et enregistrées sur GISAD. Le variant britannique a ainsi été mis en évidence chez des patients à Brazzaville depuis la fin du mois de février 2021. Cette surveillance génomique conduite par la FCRM a débuté en Mars 2020.
 
Pour rappel LE SEQUENCAGE consiste à déterminer l'ordre d'enchaînement des nucléotides pour un fragment d’ADN donné. En médecine, elle peut être utilisée pour identifier, diagnostiquer et potentiellement trouver des traitements à des maladies génétiques et à la virologie. En biologie, l'étude des séquences d'ADN est devenue un outil important pour la classification des espèces.

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale a l'immense plaisir de vous informer que le Docteur DJONTU Jean Claude en poste au Centre de Recherches sur les Maladies Infectieuses de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale est l'heureux lauréat du " Prix du meilleur jeune chercheur africain » du Sommet de la recherche africaine de la Fondation Merck - MARS 2021.

https://www.facebook.com/MerckAfricaResearchSummit/photos/a.1494246334203734/2520197314941959/

Présentement  en  post doctorat à la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale, République du Congo,  Dr. Jean Claude Djontu a obtenu son Master et Ph.D en Biologie des Organismes Animaux, spécialité : Immuno-parasitologie, au Centre de Biotechnologie de l’Université de Yaoundé I, Cameroun. Jean Claude  est un jeune Investigateur ambitieux qui contribue à l’amélioration du bien-être des Africains à travers ses travaux de recherche dans la lutte contre les maladies infectieuses, notamment le paludisme chez les femmes enceintes et les enfants.

Au cours de ses travaux de Ph.D, son expertise en immunologie des maladies infectieuses a été approfondie, notamment en termes de mécanismes par lesquels le Plasmodium falciparum module la réponse immunitaire au cours de la grossesse. Il a contribué à travers ces travaux à l’amélioration de la compréhension de l’immunophysiopathologie du paludisme placentaire chez la femme, notamment la pathogenèse du faible poids du bébé à la naissance associé à cette maladie, et au renforcement de l’évidence du développement d’un vaccin contre le paludisme placentaire à base de l’antigène VAR2CSA.

Les "Nouveaux Horizons d'Afrique est une collection de livres de français pour le primaire, réalisée par l'INRAP (Institut National de Recherche et d'Action Pédagogiques) a honoré la professeure Francine NTOUMI en l'insérant dans le manuel scolaire du CM2, comme personnalité modèle :FRANCINE NTOUMI, Une Femme Remarquable, Page 67
 
Cette insertion fait écho au projet "Femmes et Science" de la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale initié en 2014 et qui a pour principal but de promouvoir les femmes dans les sciences et les sciences par les femmes.

La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale a été honorée de la visite de la délégation française (M. Christophe BIGOT : Directeur Afrique et de l'Océan Indien du Quai d'Orsay, son excellence François BARATEAU : Ambassadeur de la République Française en République du Congo, Dr. Pierre CROZIER : Conseiller régional en « santé mondiale ». ) au son Centre de Recherches sur les Maladies Infectieuses - Christophe Mérieux .
 
Cette visite dont le but principal était de prendre connaissance des différents travaux de recherches menés par la FCRM, d'avoir un entretien avec les équipes de recherche et d'explorer les pistes pour dynamiser la recherche biomédicale. Monsieur L'ambassadeur a manifesté un grand intérêt sur la formation des étudiants et les activités de recherche en cours et a renouvelé le soutien de la coopération française.
 
Il faut noter qu'en 2020, la France à travers sa représentation diplomati-
que en République du Congo et par l’intermédiaire de son Service de Coopération et d’Action culturelle (SCAC), a alloué une subvention à la FCRM, afin de soutenir ses activités de recherches sur la COVID-19.

Le paludisme est l’une des maladies infectieuses les plus meurtrières en Afrique. En 2019, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) enregistrait 229 millions de cas de paludisme dans le monde. L’Afrique représentait 95 % de ces cas de paludisme, soit 215 millions de cas, et comptabilisait 94 % des 409 000 décès. Les enfants de moins de 5 ans constituent le groupe le plus vulnérable face au paludisme, représentant 67 % des décès imputables à la maladie dans le monde, soit 272 000 décès.
 
Au cours des deux dernières décennies, de grands progrès dans la lutte contre le paludisme ont été observés , sauvant 7.6 millions de vies et prévenant plus d’un milliard de cas de paludisme. Mais depuis deux ans, ces progrès stagnent. La crise sanitaire causée par la Covid-19 a sans aucun doute eu un impact négatif sur la lutte contre le paludisme.
 
La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale s'associe à toutes les parties prenantes impliquées dans la lutte contre le paludisme afin que tous ensemble nous fassions de cette lutte, notre priorité. Un seul objectif : un monde avec ZERO PALUDISME.

Face aux nouveaux défis mondiaux comme la biodiversité menacée, les changements climatiques ou les menaces sanitaires, La Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale est convaincue que la Science a un rôle central pour trouver les solutions adaptées à chaque environnement et contexte géographique. A cet effet, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale en collaboration avec ses partenaires a développé une stratégie à plusieurs paliers pour promouvoir les femmes dans les sciences, changer les stéréotypes négatifs des femmes engagées dans les sciences, sensibiliser la population et tout particulièrement en milieu scolaire pour susciter des vocations.
 
C’est ainsi que le prix d’encouragement scientifique a été initié en 2019 avec le ministère de la recherche scientifique et de l’innovation technologique. En 2020, en raison de la crise sanitaire de la COVID-19, les activités se sont focalisées sur les campagnes d’affichage « Femmes et Science, une révolution silencieuse ». La Première Dame de la République du Congo qui est aussi la présidente de la Fondation Congo Assistance nous a fait l’honneur d’accepter d’être la marraine de ce programme « Femmes et Sciences » en République du Congo.
 
En 2021, la Fondation Congolaise pour la Recherche Médicale et ses partenaires lancent un nouveau programme de bourses pour les étudiantes de l’université Marien Ngouabi, de l’Université Denis Sassou Nguesso ou dans un établissement privé d'enseignement supérieur en filières scientifiques.
 
CONDITIONS D'ELIGIBILITE
 
Les candidates doivent :
- Être inscrites à l’Université Marien Ngouabi (Faculté de Science de la Santé – Faculté des Sciences et Techniques), à la faculté des Sciences Appliquées de l’Université Denis Sassou Nguesso ou dans un établissement privé d'enseignement supérieur en filières scientifiques.
 
- Être âgées de moins de 25 ans à la date de candidature.
Le dossier de candidature doit comprendre :
Bourse Femmes et Sciences - Master 1
Copie de la pièce d’identité
Copies des résultats universitaires (incluant la note de stage) en L1, L2 et L3
Copie de tous les diplômes universitaires
Une lettre de motivation
Curriculum vitae détaillé
Deux lettres de recommandations de deux enseignants de l’université d’attache
 
2. Bourse Femmes et Sciences - Master 2
 
Copie de la pièce d’identité
Copies des résultats universitaires en L1, L2, L3 et M1
Copie de tous les diplômes universitaires
Une lettre de motivation
Curriculum vitae détaillé
Deux lettres de recommandations de deux enseignants de l’université d’attache
 
3. Bourses Femmes et Sciences pour LE DOCTORAT
 
Disponibilité de deux (2) bourses de doctorat sur le paludisme et les maladies tropicales négligées dans le cadre du projet CANTAM3
Copie de la pièce d’identité
Copies des résultats universitaires en L1, L2, L3, M1 et M2
Copie de tous les diplômes universitaires
Une lettre de motivation
Curriculum vitae détaillé
Deux lettres de recommandations de deux enseignants de l’université d’attache
Une copie de la proposition du projet de thèse (problématique, méthodologie, plan et calendrier de travail),
 
Les photocopies légalisées de toutes les pièces ici en copies simples, seront exigées
 
COMMENT POSTULER ?
 
Envoyer le dossier complet de candidature à l’adresse suivante : info@fcrm-congo.com
Avant le 20 mai 2021 à minuit.

Nommée membre du conseil scientifique de l'IRD (Institut de Recherche et de Développement) suite à l'Arrêté du 8 février 2021 du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères et la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, portant nomination au conseil scientifique de la dite Institution. NOR : ESRR2035022A, Francine NTOUMI a été élue à la présidence de ce comité scientifique suite au vote majoritaire (76%) lors de sa session inaugurale les 1er et 2 Avril 2021.
Laurent LAPLAZE (Directeur de Recherche) à l’IRD, a été élu vice-président du conseil scientifique. il travaille au sein du laboratoire Diversité, Adaptation et Développement des plantes (DIADE). Ses recherches visent à caractériser et mobiliser la biodiversité végétale et microbienne pour développer de nouvelles variétés et pratiques pour améliorer de façon durable la production et la résilience des systèmes agricoles, et réhabiliter les agro-et écosystèmes dégradés au Sud.
 
RÔLE ET MISSIONS DU COMITE SCIENTIFIQUE DE L'IRD
 
Le Conseil Scientifique donne son avis sur les grandes orientations de la politique scientifique de l’Institut, les activités de valorisation, d’information et de formation ainsi que sur les principes communs d’évaluation des unités et des personnels de recherche. Il est consulté sur la création, la modification ou la suppression des départements scientifiques, des unités de recherche et des unités de service de l’institut ainsi que sur la nomination de leur directeur. Le Conseil Scientifique se réunit au moins deux fois par an sur convocation de la Présidence de l'Institut.
 

"La pandémie COVID-19 a une fois de plus mis en évidence les inégalités mondiales en matière de soins de santé. Le système médical mondial et la communauté des professionnels de la santé ont la responsabilité de remédier à ces inégalités en assurant un accès et un approvisionnement équitables en vaccins. Les gouvernements africains doivent se focaliser sur l’augmentation des capacités locales de la chaîne du froid pour le stockage des vaccins COVID-19. Ils doivent aussi se concentrer sur la pharmacovigilance, la distribution innovatrice de ces vaccins dans les communautés et les efforts visant à réduire les réticences à l'égard des vaccins en combattant les fausses informations qui pullulent sur les réseaux sociaux. A ce sujet, des recherches supplémentaires sont nécessaires pour trouver des interventions fondées sur des données probantes et pour mieux comprendre les facteurs qui motivent cette hésitation. Si ces questions ne sont pas abordées de manière proactive et globale, les efforts louables déployés pour distribuer les vaccins, atteindre l'immunité collective et mettre fin à la pandémie de COVID-19 pourraient, malheureusement, être insuffisants sur le continent africain".
 
Parmi les co-auteurs de cet article, on note le Docteur Denis MUKWEGE (Prix Nobel de la Paix, RDC), le Professeur Jean-Jacques MUYEMBE TAFUM (Directeur de l'INRB et découvreur du virus Ebola) et la Professeure Francine NTOUMI (Présidente de la FCRM),Article disponible en suivant le lien ci-après : https://www.thelancet.com/.../PIIS2214-109X(21.../fulltext