Recherches



But du projet : Détecter les cas de Chikungunya et cartographier les zones de circulation du virus dans les départements de Pointe-Noire et du Kouilou.


Cette évaluation s’est faite en trois missions conjointes de Février à Avril 2019.
La première mission réalisée avec le LNSP du 22 Février au 08 Mars 2019, la seconde du 20 au 27 Mars 2019 puis la troisième du 16 au 26 Avril 2019. Toutes ces missions
rentraient dans le cadre du renforcement des capacités des structures, de la surveillance, du dépistage et de la gestion des cas du dépistage et de l’évaluation des aspects entomologiques et le cycle sylvatique dans une perspective «UNE SEULE SANTE», et très important la détermination de l’origine du virus par diagnostic.


L’on retiendra de ces missions que plusieurs cas ont été observés. Ainsi, 28% (n=50 cas au total) des cas notifiés étaient positifs pour le virus Chikungunya par la technique de PCR à temps réel au niveau du Département du Kouilou; tandis que pour le Département de Pointe-Noire, 64% (n=28 cas au total) des cas notifiés étaient positifs par la PCR.


Il faut souligner que la non-exécution à des techniques de sérologie « faute de réactifs » au moment de la mission ne permet pas d’écarter la possibilité d’un pourcentage beaucoup plus élevé, car les patients ne sont pas toujours fiables quant à la datation du début des symptômes. Ainsi, le pourcentage indiqué est très vraisemblablement une sous-estimation de la réalité. De même, les « tests de Diagnostic Rapide Chikungunya » réalisés sur 29 échantillons de sang humain testés sur les 34 échantillons collectés au cours de la deuxième 13 étaient négatifs et 16 positifs (12 sont IgM (+), 01 IgG (+) et 03 sont à la fois
IgM(+) et IgG(+).

Par ailleurs, les résultats provisoires des échantillons de moustiques capturés sont
majoritairement constitués « d’Aèdes Albopictus. Il faut également souligner lors de cesmissions la participation d’autres instituts partenaires du réseau PANDORA ayant subi la maladie.

But du projet : Etudier les différents agents vecteurs qui transmettent les espèces des
parasites du paludisme, en particulier ceux qui transmettent l’espèce dite Plasmodium
malariae dans le but de déterminer les agents vecteurs spécifiques pour la transmission duparasite Plasmodium malariae et comprendre la dynamique de cette transmission chez l’humain.


Ce projet se réalise à travers la collaboration entre la FCRM et quatre autres institutions derecherche situées respectivement au Gabon, au Cameroun, au Bénin et en Allemagne. Lamanière de procéder pour atteindre cet objectif est d’abord de faire les tests de diagnostic parasitologique du paludisme chez les humains pour trouver les individus infectés, puis faire la collecte des agents vecteurs autour des zones où habitent les individus infectés pour déterminer et étudier les espèces de vecteurs qui ont transmis les parasites.

Pour cette année (2019) les activités ont été focalisées sur la mise au point d’une
technique (très sensible) utilisant l’outil moléculaire pour permettre de bien faire les tests de diagnostic parasitologique chez les humains qui vont être enrôlés. La zone ciblée pour enrôler les participants est le quartier Mayanga au sud de Brazzaville. Ainsi, cette technique a été mise au point avec succès et qu’en début de l’année 2020, la phase de terrain va commencer (diagnostic parasitologique des sujets et collecte des agents vecteurs).

Evaluation de la situation de l’infection à Mycobacterium tuberculosis à l’hôpital de base de Makélékélé de Brazzaville

Dans lecadre du réseaurégionald’excellence de l’EDCTP, une nouvelle étude sur la co-infection tuberculose et VIH/SIDA a étéinitié à l’hôpital de base de Makélékéléquiestunimportant site clinique de la FCRM. Cette étude est conduite dans le service des maladiesinfectieuses de cethôpital. En République du Congo, il a été rapporté une Incidence de la TB de 381 cas pour 100 000 habitants et une mortalité due à la TB de 42 cas pour 100 000 Habitants. Dans une étude pilote précédente, nous avions trouvé 3 cas de résistance aux anti-tuberculeux sur 74 échantillons testés.

L’objectif général de cette ambitieuse étude est de caractériser le profil épidémiologique des patients suspectés de tuberculose consultés à l’hôpital de base de Makélékélé de Brazzaville. 

Les objectifs spécifiques sont de :

1) Déterminer la prévalence de la TB à microscopie positive parmi les patients suspectés de TPM dans le SMI de HBM.

2) Déterminer la prévalence de la co-infection TB-VIH parmi les patients suspectés de TPM.

3) Déterminer la sensibilité aux antituberculeux et le profil des souches du MT ainsi que la résistance dans les souches du VIH recueillies auprès de patients tuberculeux.

4) Caractériser les gènes du métabolisme des médicaments CYP3A4 (Rifampicine, Efavirenz), CYP2A6 (Efavirenz), UGT2B7(Efavirenz), NAT2 (Isoniazid), CYP2B6, CYP3A4, UGT2B7, ABCB1 et SLCO1B1 (Rifampicine et Efavirenz) chez toutes les patientes et tous les patients recrutés dans l’étude.

5) Etudier les associations entre les données sociodémographiques, cliniques, thérapeutiques et le profil de résistance des souches du MT et du VIH.

Le laboratoire de la TB de la FCRM a été établi au centre de recherches sur les maladies infectieuses localisé à la cite de la recherche scientifique (ex-ORSTOM). Une équipe de l’Université college of London du Royaume -Uni (partenaire dans le projet) est venue pour guider dans la mise en place de ce laboratoire qui vise à être un laboratoire de référence.

La clairance éthique pour ce projet a été délivrée par le comité d’éthique institutionnel de la FCRM le 23 Mai 2018 mais l’attente de tous les réactifs pour l’étude a permis de débuter le travail effectif le 02 novembre 2018. En fin d’année, un total de 45 patients malades de tuberculose a été recrutés et a été suivis

 

hémizygotes (G6PD A−) comparés aux garçons normaux (G6PD A+ or B) (p <0.05).

But du projet : Caractériser le profil épidémiologique des patients suspectés de
tuberculose pulmonaire.
Ce projet a débuté officiellement le 29 Octobre 2018. Du 30 Octobre 2018 au 13 Novembre
2019 nous avons eu un nombre total de 139 personnes enregistrés dont 111 enrôlés, 28
exclus pour 100 personnes avec des images radio thoraciques.
Sur 111 patients enrôlés, 58 patients ont été mis sur traitement (10 ayant terminé et 48
sont encore sur traitement), 53 n’ont malheureusement jamais commencé le traitement.
Dans ce projet, la culture de 93 échantillons est en progrès au CERMEL.