Recherches



This study was supported by the Deutsche Forschungsgemeinschaft (DFG, German Research Foundation) grant (BO 2494/3-1) awarded to the CoMAL project consortium. This research was funded by CANTAM (Central Africa Clinical Research network) [EDCTPRegNet2015-1045]. This work is also supported by the Fondation Merieux and the Alexander von Humboldt foundation.

But du projet : Etudier en utilisant l’outil moléculaire, les gènes de résistance du
Trypanosome à différents médicament.


La trypanosomiaze humaine africaine (THA) ou maladie du sommeil est une maladie
parasitaire à transmission vectorielle qui sévit exclusivement dans 36 pays d’Afrique subsaharienne,dont la République du Congo, où l’on trouve les mouches tsé-tsé qui sont des agents vecteurs de la maladie. Le diagnostic et le traitement de cette maladie sont complexes du fait respectivement de l’obligation à faire une ponction lombaire et la résistance des trypanosomes à la plupart des médicaments utilisés actuellement.


En République du Congo, 68 nouveaux cas ont été notifiés entre 2015 et 2017 avec une prévalence de 0,1% dans les foyers à trypanosomiase. Ces dernières années, on observe aussi une augmentation des échecs thérapeutiques dont une grande partie serait due à la résistance du trypanosome aux médicaments utilisés notamment la pentamidine, le DFMO et la LAMPIT. Mais aucune étude scientifique n’a encore été menée sur les causes possibles des échecs thérapeutiques.


Pour cette année 2019, après avoir obtenu l’approbation éthique et l’autorisation
administrative à conduire le projet, une première phase a été réalisée à travers la conduite d’une mission de sensibilisation et d’évaluation des connaissances sur la THA dans trois foyers endémiques du pays à savoir Mpouya dans le département des plateaux, Ngabé dans le pool et Loudima dans la Bouénza. La sensibilisation et l’évaluation des connaissances se sont faites à travers l’organisation des focus groupes. Ceci dans le but de préparer les populations vivant dans ces localités à participer au projet lorsqu’il sera à sa deuxième phase qui consistera à faire le dépistage puis traiter et suivre les malades). Au total, 22 focus groupes ont été organisés.


La deuxième phase commencera au premier trimestre, en 2020.

But du projet : Déterminer le profil de résistance des souches E. coli aux antibiotiques au sein de la population de Madibou.


L’étude a débuté avec les activités de collecte des échantillons le 11 octobre et a pris fin pour cette activité le 09 décembre. Pendant que la collecte des échantillons se faisait également les examens de coproculture (examen de selles pour déterminer les bactéries pathogènes) ainsi que la remise des résultats aux participants. Il faut souligner que l’étude n’a officiellement démarré qu’après
avis éthique.


Deux sites avaient été choisi pour le déroulement de la collecte, à savoir le CCLAM et le Lycée Sébastien MAFOUTA. Nous avons collecté un total de 339 échantillons de selles avec lesquels nous avons réalisé la coproculture, et avons trouvé 151 échantillons positifs à E. coli.


Actuellement, les manipulations se poursuivent au CeRMI pour la détection moléculaire du profil de résistance des souches E. coli et cela jusqu’en 2020. Les extractions d’ADN ont commencé et nous sommes en train de faire la mise au point des techniques d’identification de la bactérie E. coli.

But de l’étude : Comparer les performances de ce microscope avec la technique de référence qui est la microscopie conventionnelle.

Cette étude menée en collaboration avec d’autres centres en Thailande a pour but d’évaluer un prototype de microscope qui détermine automatiquement la parasitémie et détermine l’espèce plasmodiale qui infecte le patient.